(fb) Bedroom Hymn


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Esma El Misri
Esma El Misri


Occupation : ghostbuster. really. chasseuse de fantômes, ce n'était pas prévu au programme, mais c'est devenu une passion. le tout en duo avec Marius et Poltergeist. Tu ajoutes à ce trio, tes talents de médium, quand ils décident de se manifester.
Statut : son absence t'a fait comprendre combien tu l'aimais. partenaire de travail, partenaire de coeur. Lui non plus n'était pas prévu au programme mais tu aimes ce qui se passe entre vous.
Quartier : Petit air b&b rose dans le centre-ville. Tu l'aimes bien cette petite maison, bien que le van te manque, il doit être au milieu de l'Atlantique à l'heure qu'il est !
Aesthetic :
(fb) Bedroom Hymn Ehyb

Messages : 217
Prénom, pseudo : Bliss - Lucie
Faceclaim : May Calamawy
Multicompte : mairead f. + maeve l. + taron b.
Crédits : Visenya-den (ava) - mars (code signa)
Style de RP : Deuxième personne généralement - minimum 500 mots - réponse rapide.
Thèmes récurrents : Paranormal - Médiumnité - Vulgarité.
Thèmes refusés : On en discute ensemble !
   

Bedroom Hymn
This is as good a place to fall as any. We'll build our altar here. Make me your Maria. I'm already on my knees - @Marius Acheron



25th May 2022 Pas un mot. Sur le principe, tu trouves cela plutôt normal. Comme un froid au milieu de vous deux alors que la température s’est largement réchauffée. Tu finis de te changer, dans le fond du puits tu es tombée dans une eau vaseuse et dégoûtante. Pas question de garder tes vêtements qui puent l’eau croupie. Tu fais un brin de toilette, tu recoiffes tes cheveux, tu ne dis rien, un café chaud plus tard et tu sors du van. Tu soupires, pas un mot toujours pas. Comme une impression d’en demander trop, d’en faire trop. Alors tu vas éviter de jouer à la chiante et faire tes affaires de ton côté. Tu as vécu huit mois sans lui, tu peux parfaitement avancer ici sans sa présence derrière toi. Tu es largement capable de te débrouiller. Poltergeist dans tes jambes, la langue pendante, il attend de voir ce que tu vas faire pour te suivre à la trace. Tu finis ton café, chaud entre tes mains. Dans ce puits, rien, des ossements d'animaux mais quoi de plus naturel dans un tel endroit ?

Tu regardes cette maison pleine de mystères. Véritablement lugubres, tu aimerais tant comprendre ce qui se passe derrière les murs de la demeure. Tu reposes ta tasse dans le petit évier du van avant de te lancer. Pas question de rester planter là, tu attrapes les documents que les propriétaires ont laissé à votre attention pour l’enquête. Tu farfouilles jusqu’à tomber sur une lettre manuscrite, une copie, l’originale devant être trop ancienne pour être manipulée. Peu importe, tu arrives à comprendre ce qui a été écrit, sans doute à la plume, l’encre a quelque peu baver. Abigail semble en plein délire. Des mots tournés d’une façon que tu n’es pas sûre de comprendre. De quoi parle-t-elle quand elle dit Mon trésor brisera la malédiction Tu continues à lire un peu, tenter de comprendre. - Seul le feu peut purifier cet endroit  Elle parle sans doute de la maison. Tu continues les pages manuscrites.  - L’ombre est toujours là, elle veut mon trésor, elle ne l’aura pas Ce trésor qui revient, tu comprends pourquoi tant de personnes ont tenté de le chercher. Pourquoi personne n’a rien trouvé ? Tu te concentres, enfilant tes lunettes pour finir de décrypter les mots de l’auteure. C’est là que cela commence. " - Aide-moi " Tu te redresses, cherchant du regard Marius, mais visiblement, cela ne vient pas de lui. Ce n’était pas sa voix, en aucun cas. Une hallucination auditive, tu lis des choses étranges, pas étonnant que ton cerveau fasse des liens bizarres. Tu ne te formalises pas. Jusqu’à ce que cela se produise et que les feuilles se mettent à valser sur le parquet du van. Okay, là, ce n’est pas un courant d’air et ce n’est pas une hallucination. Ton cœur s’accélère, tu devrais être habituée à ce genre de phénomènes mais c’est plus fort que toi, ton corps réagit, ton instinct surtout. La chair de poule recouvre ta peau, tu tentes de faire bonne figure, tu attends  quelque chose en plus. Ton regard est attiré à l’extérieur, un volet de l’étage claque. Il n’y a pourtant pas vraiment de vent. Tu prends ton courage à deux mains, sans déranger Marius, tu t’avances dans la maison, comme si tu suivais une piste invisible. Ta tête commence à tirer, tu sais que tu as ouvert quelque chose en toi que tu t’évertues à fermer habituellement.

Tes pas font grincer le vieux plancher. Une espèce de froideur crue a envahi la pièce. Ce n'est pas la première fois que tu la ressens ici, mais elle te met toujours mal à l'aise. Tu perçois des bruits de pas à l'étage. Pas ceux d'un adulte, on dirait ceux d'un enfant. Tu montes sans trop hésiter, poussée par un instinct qui n'est pas le tien. Ta main s'accroche à la balustrade de l'escalier. Un rire d'enfant, comme si celui-ci jouait avec toi. " - Je n'ai pas que ça à faire de ma journée " tu lances à la volée à un fantôme qui semble avoir décidé de se moquer de toi. Tu avances dans l'immense couloir, tu ouvres les portes, tu cherches une piste. " - Ici ! " une voix d'enfant, encore. Tu te retournes, fais demi-tour et pénètre dans une chambre…la vieille tapisserie bleue te laisse penser à une chambre d'enfant, un garçon, encore, Abigail en a eu deux. Un que l'on sait mort et l'autre est un mystère. Il ne reste presque rien sans la chambre, les restes d'un lit en fer forgé…de la poussière et une vieille malle. Tu l'ouvres. Rien, tu tousses à cause de la poussière. " - Perdu " tu entends toujours avec cette même voix. Tu te retournes et la porte se met à claquer. Même coup que la première fois dans les lieux. Tu avances pour l’ouvrir, elle est bloquée. Tu forces dessus. Des rires d’enfants, rien d’enfantin cela dit. " - Qu’est-ce que j’ai perdu ? " Tu cris dans la pièce, comme un mécanisme de défense provoquant l’entité qui cherche à t’embêter. Une mélodie se met à résonner. Tu cherches la provenance… tu ouvres le placard… une boîte à musique tourne toute seule. " - Perdu " Tu entends encore. La voix n’a plus rien d'enfantin. On tape dans le mur, comme si quelqu’un était coincé dedans. Tu commences à avoir peur devant la violence des faits, jamais cela n’avait été aussi physique. Tu tentes d’ouvrir la porte de la chambre, elle est bloquée, toujours bloquée. Tu tapes dessus, paniquée. " - Marius !? " Tu l’appelles en espérant qu’il t’entende, la peur déjà trop présente dans ta voix.

 
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