A Year Without Rain -Meliorna
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A Year Without Rain -Meliorna

2 participants
Meliodas McNeil
Meliodas McNeil


Age : 25
Occupation : Trafic
Statut : En couple avec une magnifique sophrologue
Quartier : Un petit cottage en dehors de la ville
Aesthetic : A Year Without Rain -Meliorna 6db5e66fa4bc5a36db87dd005385b059c66b8773
Messages : 99
Prénom, pseudo : Alwenna
Faceclaim : Tanner Buchanan
Crédits : Lotus Graphics (avatar) how far can I rise ( gif)
Style de RP : Il - Je m'adapte pour les mots
Thèmes récurrents : Violence, alcool, tabac, drogue, sexe
Thèmes refusés : Viol, abus et maltraitance sur les enfance, Maltraitance animale
   

A Year Without Rain

Can you feel me when I think about you?
Meliodas attendait patiemment, assis sur un banc en acier quelque peu inconfortable. Son regard vert balayait la pièce d’un air hagard, tentant d’oublier la douleur lancinante de son arcade sourcilière, qui avait été ouverte par le poing tremblant mais fort de son père. La pièce était bondée par le même genre de personne. Sale et bourré. Même dans cet endroit lugubre, il était un intrus ici. Meliodas n’était pas sale, enfin, il avait quelques tâches de sang sur son pull mais ce n’était rien par rapport aux autres personnes qui semblaient avoir oublié l’usage de la douche depuis des mois, des barbes aussi longues que celle de Dumbledore dans Harry Potter. De plus, il était sobre. Un soupir vient quitter ses lèvres tandis qu’il essaye de trouver une position plus confortable sur ce maudit banc du commissariat. Extérieurement, Meliodas semblait calme sous le regard renfrogné du policier qui l’avait arrêté mais, intérieurement, il était furieux et maudissait son père. C’est injuste, pensa-t-il amèrement. Complètement injuste. Son père n’avait pas été arrêté avec lui, alors que c’était lui qui avait déclenché la bagarre entre eux deux, mais comme Meliodas était plus jeune, plus musclé et plus en forme , c’était lui qui avait écopé d’une arrestation suivie de plusieurs points de suture pour son arcade sourcilière. Depuis, il attendait que Lorna puisse venir le chercher pour sortir du commissariat. Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait appelé Lorna, ni même pourquoi il avait pensé à elle, en premier. Il ne savait pas vraiment pourquoi il pensait à elle, à ce qu’elle ferait dans certains problèmes. Il ne savait pas vraiment pourquoi elle était celle qui arrivait à le changer, dans ses agissements. Tout ce que Meliodas savait, c’était qu’il pensait à elle pour s’assagir, il avait même un peu relâché les cambriolages, enfin, ceux qui ne lui garantissait pas une bonne somme d’argent. Cependant, l’influence de Lorna dépassait de loin, son cadre professionnel mais aussi, son comportement. Auparavant, il imitait, faisait preuve d’un mimétisme pur pour agir au sein de la société, sinon, il faisait preuve de violence et de rage. Cependant, Meliodas arrivait à être sincère lorsqu’il interagit avec plusieurs personnes. Il avait encore du mal avec les inconnues mais, il commençait à ne plus jouer, et à ne plus manipuler les autres. Lorna l’avait influencé d’une manière positive. Cependant, grâce à son influence positive, Meliodas ressentait beaucoup de choses inédites. Cette chaleur dans son coeur qu’il ne ressentait qu’en sa présence, ainsi qu’une peur étrange de la perdre et de sombrer à nouveau dans son quotidien fait de violence. Il espérait que cette arrestation n’allait pas entacher son image que Lorna avait de lui.

McNeil, quelqu’un est là pour toi.” Déclara un policier d’un ton bourru.

Meliodas se leva doucement du banc, faisant un bruit strident qui fit grogner les tocards encore saouls. Il s’approcha de la porte qui le séparait de Lorna lorsque le policier lui attrapa fermement le bras.

Sincèrement, McNeil, je me demande comment une raclure comme toi, peut traîner avec une fille pareil.” S’enquit-il d’un ton mauvais.

Meliodas lève un sourcil, ne répondant pas car il ne voulait pas risquer de retourner sur le banc d’acier. Le policier lui ouvrit la porte et il la passa rapidement sous le regard tendu du policier. Lorna était là, l’attendant. Il lui offrit un petit sourire et se rapprocha d’elle, lui attrapant la main pour ressentir sa chaleur et d’oublier la froideur de la pièce.

Hey, Lorna.” Murmura-t-il doucement. “Merci d’être venue.” Continua Meliodas sur le même ton, en serrant sa main.



@Lorna Brown

Lorna Brown
Lorna Brown


Age : 31
Occupation : Sophrologue
Statut : En couple avec le plus beau des voleurs
Quartier : Centre-Ville
Aesthetic : A Year Without Rain -Meliorna 23dc70c74e67b73dfa125eecac75a9c6f6150165
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Prénom, pseudo : Sammix
Faceclaim : Selena Gomez
Crédits : One More Paradise
Style de RP : "Tu" - 500/700 mots
Thèmes refusés : A voir au cas par cas
   
a year without rain
  @Meliodas McNeil   



Tu ne savais pas où ça irait, dans quelle direction ça irait, mais ça prenait une direction, c'était inévitable, inexorable. Tu avais cette sensation de l'influencer de la bonne manière. Est ce que tu te faisais des idées ? Est ce que c'était réel vu l'endroit où tu allais le chercher présentement ? Tu le pensais réellement, parce que tu savais qu'il n'y était pour rien, qu'il avait répondu comme il le pouvait et qu'il avait été jugé coupable avant même qu'on ne lui laisse sa chance. C'est toujours comme ça avec Mel', depuis son enfance, pourquoi est ce que les choses changeraient ? Non, il n'y avait que peu de chance que les gens puissent voir sa possible rédemption, cette rédemption qui était en cours d'acheminement. Elle prendrait du temps, mais s'il arrivait à ne plus fréquenter certaines personnes, s'il prenait son envol du nid, qu'il quittait son père, qu'il le laissait moisir dans sa soupe, alors peut être qu'il pourrait faire des efforts encore plus significatifs. Tu savais que le vol resterait le gros du problème, mais chaque chose en son temps, chaque chose en son temps. Votre lien se renforçait malgré lui à chaque nouvelle rencontre, c'était plus fort que vous, l'un envers l'autre. Parfois, tu te surprenais à penser à lui alors que ce n'était pas spécifiquement le moment le plus adéquat. Tu te demandais ce qu'il était en train de faire, si ça allait bien pour lui. Ouais, il occupait tes pensées plus que de raison, plus que tu ne le voulais consciemment, ou inconsciemment d'ailleurs. Mais à chaque fois le constat était le même, un sourire se faisait sur tes lèvres. Est ce qu'il voudrait aller plus loin ? Est ce que tu pouvais dépasser le statut de confidente qui était le tien à ses yeux ? Est ce que c'était possible ? Est ce qu'il le voulait ? Est ce qu'il n'allait pas se chercher des excuses pour justement dire qu'il ne te méritait pas ? Tu doutais plus ou moins de la réponse à ses questions. Tu ne savais pas exactement comment rebondir vis à vis de ça, parce que tu ne voulais pas briser cette belle relation, par une autre différente, au risque de tout perdre. Alors oui, dans ton coeur, les sentiments se bousculaient, et ton esprit ne savait sur quel pied danser. Bref, tu étais en train de regarder un film sur Disney+ lorsque tu as reçu l'appel. Et dans ton esprit, tu te fais d'autres films moins gentillets que ce qui se fait chez Disney justement. Evidemment, tu te poses la question du pourquoi, c'est celle qui te brûle le plus les lèvres, sans doute l'une des seules questions que tu ne poseras pas, trop intrusive. Quoiqu'il en soit, tu ne réfléchis pas longtemps avant de prendre les clés de ta voiture et donc de venir le chercher. Tu ne sais pas combien de temps se passe précisément, quelques minutes, une dizaine, un quart d'heure peut être et tu es là. Tu signes le registre comme quoi tu es bien venue le chercher, et un policier gras, bourru, avec une moustache pourrie va le voir en cellule et donc, lui dit qu'il y a quelqu'un pour lui. Tu n'aimes pas ce type, et ton regard se transforme en fusils à la remarque qu'il fait à propos de Mel vis à vis de toi. Tu as fortement envie de répliquer, de lui faire comprendre les choses, mais ce serait bien un comble que vous finissiez tous les deux en cellules n'est ce pas ? Alors tu te ravises, mais c'est passé près. Il arrive près de toi, son arcade a pris un sacré coup. Il te remercie, et tu lui souris simplement.

" Tu as bien fait de m'appeler. Allons-y, je n'ai pas envie de rester trop longtemps avec ce poulet, sinon, il va finir en poulet fris. "

Et tu lâches un petit rire alors que déjà vous rebroussez chemin pour quitter le commissariat. Ce n'est pas un endroit que tu aimes, surtout quand tu vois le jugement qu'il y a par ici. Mel n'est pas une raclure, contrairement à ce qu'il dit le gros plein de soupe. Mais bon, est ce qu'il a déjà cherché à lui parler sans le juger d'avance ? Non, c'est une évidence malheureusement.

" Allons boire un verre, ça nous remontera le moral, d'accord ? "

C'est une proposition, une question qui n'attends pas réellement de réponses, il n'a pas le choix, mais tu sais que ça lui fera du bien quoiqu'il arrive, à lui, à toi.

Meliodas McNeil
Meliodas McNeil


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A Year Without Rain

Can you feel me when I think about you?
Meliodas était heureux de la voir. De toute manière, il était heureux rien que de penser à elle, et au fait qu’elle était présente dans sa vie. Qu’elle était prête à venir le chercher dans un commissariat, ignorant les remarques des policiers sur elle et leur relation. Il préférait ignorer la vanne du policier, même si c’était une vérité pure. Même lui, Meliodas avait du mal à savoir pourquoi elle s’accrochait à lui, à traîner avec lui. Cependant, il ne se plaindrait pas qu’elle soit là. Il ne pourrait jamais regretter qu’elle soit apparue dans sa vie, tel un ange qui serait venu sur Terre pour le sauver de sa propre noirceur. Quasiment, toutes ses pensées étaient tournées vers elle, d’une manière consciente et inconsciente, tout était centré sur elle. C’était comme si son univers s’était focalisé sur Lorna, changeant même son point de gravité. Lorsqu’il était prêt d’elle, Meliodas était prêt à ignorer toutes les choses obscures et sombres de son existence au profit de sa luminosité. Lorna avait été la meilleure chose qui lui soit arrivé dans sa vie, elle l’aidait plus qu’elle ne l’imaginait rien qu’en étant présente. Rien qu’en lui souriant, sa journée était sauvée, illuminée par son aspect positif. Sa douceur envers lui, son sourire. Lorna l’avait charmé bien plus qu’il ne l’aurait pensé. Il ne savait pas vraiment ce qu’était cette chaleur qui inondait son coeur, mais en tout cas, cela jouait grandement sur son attirance. Oui, Lorna l’attirait énormément. Lorna l’attirait physiquement mais aussi émotionnellement. C’était extrêmement perturbant, car c’était nouveau pour lui. Cette chaleur agréable qui envahissait son coeur lorsqu’elle lui souriait était nouvelle mais cela ne le dérangeait. Il aurait aimé dépasser le stade de l’amitié avec Lorna. Mais cela était complètement impossible. C’était impossible car ils ne vivaient pas vraiment dans le même monde. Oui, ils étaient deux brillants observateurs et stratèges mais cela n’était pas utilisé pour le même escient. Il faisait cela pour survivre en société tandis qu’elle aidait la société avec son sens aiguisé de l’observation. Elle avait un diplôme de sophrologie, une médecine qu’il ne comprenait pas vraiment tandis que Meliodas n’avait aucun diplôme, pas même celui de la dernière année. Pourtant, il était très doué en mathématiques mais exécrait lors des examens, c’était ce qui lui avait joué un mauvais tour. Elle était un soleil au zénith tandis qu’il ressemblait à une nuit noire. Il était une raclure comme disait le policier, et elle était une femme parfaite pour beaucoup d’hommes. Meliodas avait l’impression de se retrouver dans un de ses Disney, La Belle et Le Clochard. Deux partenaires appartenant à un monde différent qui finit ensemble par être amoureux et vivre une belle vie en couple. Cependant, ce n’était qu’un dessin animé destiné aux enfants, et eux, ils étaient dans une réalité amère. Meliodas ne la méritait pas du tout, et il ne voulait gâcher sa vie en lui faisant vivre quelque chose qu’elle n’avait pas mérité. Cependant, il ne pouvait pas résister à l’attraction qu’elle exerçait sur lui, il ne voulait pas du tout la perdre. Alors, même s’il voulait l’embrasser, lui montrer ce qu’elle lui faisait ressentir, il ne le ferait pas car il n’était pas sûr qu’elle ressentait la même chose. Peut-être que Lorna ne voulait que l’aider, ne le voyait que comme un ami. C’était ce qu’il avait décidé de rester, un ami à ses yeux, par peur de la faire souffrir et de la perdre. Cette peur le retenait de lui dire à quel point, elle semblait parfaite à ses yeux mais Meliodas savait qu’un voleur comme lui, pathétique, ne méritait pas une telle femme à son bras. Bien qu’il pensait ainsi, s’était résigné à la voir se faufiler avec un homme qui pourrait mieux la mériter, il s’était surpris à imaginer ses lèvres sur les siennes, goûter la douceur de celles-ci, de lui parler de son attraction. Mais, ce n’était que son imagination qui s'emballe. Lorna ne le voyait surement pas comme un partenaire de vie, mais comme un enfant à qui on devait tout apprendre des codes sociaux. Meliodas connaissait certaines bases mais ne savait pas forcément quand les appliquer et où il devait le faire. Il vint serrer sa main, un sourire aux lèvres, un remerciement. Meliodas n’avait jamais remercié quelqu’un de sa vie, autant de fois. En même temps, sa plus longue relation humaine platonique était avec son père et au vu de l’endroit où il se trouvait en ce moment, Meliodas ne pouvait pas ressentir de la reconnaissance envers cet être abject qui l’avait accusé devant les policiers pour se dédouaner. Bien que les policiers avaient récolté des preuves comme quoi, ce n’était pas lui qui avait commencé la bagarre par les témoignages, il avait été arrêté. C’était sa vie, sa veine depuis qu’il était enfant.

Le sourire de Lorna réchauffa encore une fois son coeur, descendant lentement dans sa cage thoracique, quelque peu douloureuse. Cependant, cette chaleur l’apaisa et semblait réduire la douleur. La réponse de Lorna lui déclencha un rire. Elle était toujours là, prête à le défendre bien qu’il était le plus costaud des deux. C’était rafraîchissant.

Etrangement, Lorna, je veux te voir le transformer en poulet frit, car cela doit être un spectacle à voir, peut-être même hilarant au vu de tes petits muscles, mais je n’ai pas forcément envie que tu termines derrières les barreaux, surtout là, au vu des gars bourrés derrière.” Déclara-t-il en la suivant.

Lorna le connaissait étrangement par coeur, sans même lui parler, elle vint lui proposer un verre d’alcool pour se remonter le moral et il sourit, hochant la tête avant de la suivre au bar qui ne se trouvait pas si loin que ça du commissariat. Heureusement que Keern était une petite ville, et c’était assez logique de mettre le bar, non loin de la station de police. Après tout, c’était bien l’endroit où il risquait d’avoir plus de bagarres. Meliodas en avait même eu avec son père, dans le bar. Lorsqu’il sortit du commissariat, l’air froid et iodé de son village le revigora instantanément de sa nuit passée avec les policiers renfrognés. Il alluma une cigarette afin d’apaiser ses poumons en feu après avoir passé trop d’heures sans nicotine. Il sourit à Lorna, ne sachant pas trop comment réagir dans cette situation. Aucune femme n’était encore allé le chercher au commissariat, en même temps, aucune femme n’était allé aussi loin dans son intimité que Lorna. La plupart du temps, Meliodas se servait des femmes soit pour le vol ou pour tout simplement une nuit plus que satisfaisante au lit. Aucune femme ne connaissait son passé, ne savait pas ce qu’il faisait. Dixie ne savait même pas qu’il était un voleur connu au service de police. Lorna le connaissait mieux que quiconque, et elle était la seule à lui faire autant d’effet, à lui faire découvrir des émotions inexploitées.

Meliodas inspira une goulée de tabac et la rejeta dans l’air, formant un nuage blanchâtre avant de se tourner vers la magnifique jeune femme à ses côtés.

Cela fait du bien de prendre l’air et de pouvoir fumer. J’ai cru que j’allais moisir là-bas avec les péquenots ivres tant l’ennui était immense, et l’odeur immonde. Je peux t’assurer que mon père va goûter à ma vengeance.” Déclara-t-il dans un soupir d’aise avant d’écarquiller les yeux et se tourner vers Lorna. “Je peux t’assurer que ce n’est pas moi qui a lancé le premier coup, mais c’est lui. Il m’a attrapé et m’a ouvert l’arcade, alors que je sais que c’est mal, mais la rage m’a pris et je n’ai pas pu m’empêcher de répliquer, désolé.” Continua-t-il pour s’expliquer.

Il ne voulait pas que Lorna le voit ainsi, blessé, en train de préparer une vengeance et surtout dans son humeur violente. Il avait un sourire mince à offrir tandis qu’il fumait sa cigarette avant de l’écraser pour rentrer dans le bar et de commander sa boisson au barman. C’était dans ce bar qu’il avait rencontré Lorna, il s’en souvenait parfaitement. C’était récent mais cela lui semblait si lointain, comme si cela appartenait à une autre époque. Meliodas était si différent de leur rencontre. Elle l’avait changé bien plus qu’elle ne le pensait. Il se surprenait à s’excuser auprès d’un acte commis par légitime défense. Il vint s’asseoir à une table tout en tirant la chaise pour Lorna.

T’ais-je dérangé ? Je ne voulais pas en tout cas. J’espère que tu n’avais pas de choses importantes à faire.” Demanda-t-il avec des yeux voilés, se sentant peiné de la déranger.

Elle avait une carrière à défendre, un travail important même s’il ne le comprenait pas vraiment. Il aurait peut-être dû appeler Cassius, lui, il n’avait rien à faire de sa journée. Cela ne lui arrivait pas souvent mais Meliodas se sentait nerveux à l’idée d’être dans ce bar où ils s’étaient rencontrés, de la regarder après ce qu’il avait fait et de ne pas se sentir coupable envers son père mais envers elle. Mon dieu, mais qu’est-ce que tu me fais, Lorna ? Pensa-t-il en la regardant, s’émerveillant quelque peu de sa beauté.



@Lorna Brown

Lorna Brown
Lorna Brown


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  @Meliodas McNeil   



Celui qui lui avait fait ça ne l'avait quand même pas raté, mais bon, il semblerait qu'une autre personne ne se soit pas moquée de lui en faisant des points de sutures qui te semblaient être plus que corrects. C'était déjà mieux que rien même si tu aurais préféré que personne ne touche à son visage, qu'une simple contusion suffise, à la rigueur des straps, mais pas plus évidemment. Bref, peu importe, tu ferais avec, tu n'avais pas guère le choix. Par contre, il y en avait à qui tu aurais bien refait l'arcade, celui qui se permettait de juger comme ça, sur les apparences toujours soit disant facile à voir. Mais tu n'aimes pas ce genre de personnes, tu n'aimes pas ceux qui se permettent de juger alors qu'ils ne sont pas guère mieux dans l'absolu. Est ce que seulement, la personne avait pris le temps de parler avec Melio ? Non, bien sûr que non, alors que pourtant, ça ne devait pas être la première fois qu'il finissait ici au vue de ce que le policier en disait. Est ce que c'était un problème pour toi ? Non, pas vraiment, parce que tu le savais, mais l'important était ailleurs, bien loin de ce commissariat un peu pourri de Keern. Tu voyais qu'il n'était pas au mieux, mais au vue de la tête qu'il avait dans la cellule de dégrisement, celle où il y avait tous les autres, et la tête qu'il avait maintenant, le changement était radical, en quelques secondes, il était passé de l'ombre à la lumière et son coeur s'apaisait déjà. Tu ne pouvais pas l'entendre battre, mais tu sentais qu'en te voyant il battait plus fort, qu'il se sentait tout simplement plus vivant. Tu lui fais la remarque, celle du poulet fris. Il en rigole légèrement, voulant bien voir la scène, mais malheureusement, tu n'as pas cette capacité là. Peut être que dans une autre vie, à Waverly Place, tu aurais pu agir de la sorte mais ici, tu ne le pouvais pas.

" Parce que tu crois que j'ai besoin d'utiliser mes biscottos peut être ? Je n'ai qu'à claque des doigts et le tour est joué. Mais je te ferais ce tour là une autre fois. Je peux même te faire le coup du poulet fermier, juste le mettant sur un tracteur. "

Toi aussi tu rigoles aux bêtises que tu dis, mais tu sais que c'est ce dont il a besoin dans l'instant, de s'évader de ce lieu, autant mentalement que physiquement et c'est ce que vous faites rapidement. Main dans la main, vous sortiez du commissariat pour aller dans le bar juste à côté. Il sortit une cigarette, il n'avait pas du fumer depuis quelques heures qui avaient du paraître bien longue pour lui, parce que bien entendu, il n'avait pas pu passer un appel immédiatement, histoire de lui faire comprendre la leçon, qu'il ne faut pas se battre. Il le sait, et tu pourrais en ajouter un couche là dessus, mais ça ne servirait à rien du tout. Tu avais compris son mode de fonctionnement général, et ce n'est pas en ayant ce genre de propos que tu le feras avancer. Un verre sera plus productif pour lui et il ne se fait pas prier d'ailleurs. Tu souriais au début de sa tirade, avant qu'il ne parle de vengeance vis à vis de son père. Pour ça, il faudrait qu'il s'abstienne, pour son propre bien, mais il n'était pas encore en mesure d'agir de la sorte, parce que ce n'était pas son mode de fonctionnement. La vengeance était tellement ancrée dans ses membres, son coeur, son esprit que pour lui c'était à peu près la seule réponse possible, viable, vis à vis de ce que son père lui faisait subir. Mais il y avait d'autres réponses qui pourraient lui faire plus mal encore, et tu le savais. Ce ne serait pas vraiment une vengeance à proprement dit, mais cela pourrait y être assimiler, et Mel y adhérera, sans aucun doute. Il en vient donc à te raconter le pourquoi de sa détention, chose que tu voulais savoir, et dont tu étais persuadée qu'il allait te parler. Il le fait rapidement, te donnant un schéma habituel pour lui, pour cette relation où les deux étaient en train de se tuer à petit feu. Un jour, à ce rythme là, un des deux donnera le coup de trop, l'un des deux ne s'en relèvera pas, c'est comme ça que ça doit se finir et ça t'attriste mentalement. Tu le regardes et tu souris juste alors que déjà le bar et à portée de pieds et de mains. Il écrase sa cigarette et vous rentrez à l'intérieur. Vous commandez vos verres et vous prenez une table à l'écart.

" Je sais ne t'en fais pas, tu n'as pas à être désolé, tu n'as fait que réagir à la provocation. "

La prochaine étape ce sera de ne pas répondre à la provocation, parce qu'en faisant cela, son père risque d'être étonné, désarçonné, sans réaction. Non, son fils ne devient pas une loque, c'est même tout le contraire, il devient un homme, un homme bien par dessus le marché, chose que lui n'a jamais été de ce que tu connais. Bien entendu, tu ne te permettras pas de le juger à haute voix même si Mel' te donnerait sans doute raison. Tu n'aimes pas qu'on juge les gens à leur couverture, déformation professionnelle. Avant de juger les gens, ceux qui viennent dans ton cabinet, ceux que tu croises dans la rue, dans les bars, tu apprends à les connaître un minimum, sans les juger sur leur apparence, car tu sais mieux que personne que cela ne veut rien dire. Et finalement, il s'excuse de t'avoir dérangé.

" La chose la plus importante que j'avais à faire, c'était de venir te chercher, crois-moi. "

Et instinctivement, tu mets ta main droite sur sa joue gauche pour qu'il puisse bien te voir, pour que cette main réchauffe cette âme endolorie, douloureuse, pour que justement, elle soit la plus apaisée possible. Tu te plonges dans ce regard, et tu aimes ce que tu peux y lire. Tu es prête à t'y perdre, mais c'est ce moment là que choisit le barman pour vous apporter vos verres, brisant légèrement la magie du moment. Mais il semble s'en rendre compte, car il ne demande pas le compte et s'en va rapidement.


Meliodas McNeil
Meliodas McNeil


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A Year Without Rain

Can you feel me when I think about you?
Il était facile de rire avec Lorna. En même temps, tout était plus facile avec cette femme. Il rit encore plus lorsqu’elle parle de ce fameux policier sous la forme d’un poulet. Il aimait le fait qu’elle le défendait envers et contre tout. Lorna était son bouclier envers le monde entier, la société, mais surtout envers lui-même. La jeune femme arrivait à le calmer, à l’apaiser. Avant Lorna, l’insulte du policier à son égard l’aurait fait perdre patience, l’aurait mené à une autre bagarre, ainsi qu’une énième garde à vue. Elle arrivait à le faire rire sincèrement, ce n’était pas un rire calculé, qu’il sortait lorsqu’il était en présence d'inconnus. Son rire était sincère avec elle, qui n’était pas régit par son observation et ses calculs qui permettent aux personnes de baisser leur garde. Avec Lorna , Meliodas arrivait à être lui-même, à être naturel. Il ne calculait pas avec elle, ne s’acharnait pas à jouer un rôle comme lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Au fond de lui, cela lui faisait du bien de pouvoir être naturel avec quelqu’un qui le soutenait complètement, qui l’aidait dans sa quête de soi. Lorna avait vraiment tout pour elle, la beauté, l’intelligence, de la personnalité et surtout, elle arrivait à lui faire ressentir des choses qu’aucune femme ne lui avait fait ressentir. Il y avait un profond désir en lui de goûter ses lèvres qui avaient l’air si douce et si soyeuse, mais il préférait oublier ce désir pour ne pas perdre ce lien étrange qui les unissait. Elle ne devait pas le voir ainsi, mais plutôt comme un ami à insérer dans la société après y avoir vécu en marge pendant toute sa vie. Elle ne devait même pas ressentir du désir en le voyant, mais seulement de la sympathie. Meliodas ne pouvait pas perdre cette amitié, elle lui était bien trop importante pour se laisser envahir par cette attraction inexpliquée.

Je voudrais bien voir cela, tu me montreras un de ces quatre. Par contre, on le fera un autre jour, c’est un peu blindé dans les cellules de garde à vue.” S’enquit Meliodas avec un petit rire.

Ils sortirent suite à cette phrase car Meliodas ne voulait pas rester dans ce commissariat où les policiers pouvaient le lorgner et lui trouver des méfaits qu’il n’avait pas fait. Une cigarette fut à son bec dès qu’ils sortirent, main dans la main, pour aller au bar. Ce qui était bien avec Lorna, c’était qu’elle savait ce qu’il fallait lorsqu’il était dans ce genre d’état émotionnel. L’alcool allait engourdir ses nerfs à vif ainsi que sa douleur lancinante au niveau de l’arcade sourcilière. L’air frais et iodé lui mordit les joues ainsi que le nez. Les températures ont fait une chute vertigineuse depuis le mois de Novembre. Cela se voyait que l’hiver commençait à arriver soudainement sur l’Ecosse. Keern allait se recouvrir de blanc, très bientôt. Le tabac faisait du bien à ses poumons en feu, et à ses nerfs coupés à vif par la colère et la haine qu’il ressentait par rapport à son père. Ils arrivèrent bien vite au bar, le même où ils s’étaient rencontrés, quelque mois plus tard. Ecrasant sa cigarette avant de rentrer dans le bar, où la chaleur était accueillante et réconfortante. Il commanda sa boisson ainsi que Lorna qui fit de même, avant de s’installer à une table mise à l’écart. Assis en face d’elle, Meliodas la regardait, elle semblait lunaire, presque irréelle sous la lumière tamisée du pub. Sa peau au teint d’olive ressortait plus brillante sous la lumière , ainsi que ses cheveux noirs de jais qui prenaient des reflets caramélisés. Secouant doucement la tête afin de chasser encore ses pensées inadéquates. Lorna vint le rassurer quant à son méfait qui l’avait mis dans ce pétrin. Heureusement, qu’elle avait été là pour le sortir de cet endroit sordide. Elle était la seule personne de confiance dans son monde.

A vrai dire, il m’a surpris, je n’ai pas pu faire un geste avant de m’en prendre une.” Déclara Meliodas d’un air maussade mais remplacé bien vite par un petit sourire.

Lorna avait ce don de le calmer ainsi que de le rassurer. Rien que par sa voix douce et mélodieuse, elle arrivait à le faire sourire, même rire. Il ne savait pas si c’était lui qui imaginait ce genre de choses surtout lorsqu’elle le regardait avec ses grands yeux noisette mais il avait l’impression d’être important pour elle, d’être la personne la plus importante sur Terre. C’était sans doute lui qui délirait, Lorna ne devait pas le voir ainsi, ce n’était que son corps, son cerveau en manque d’affection qui lui jouait des tours. Cependant, il ne pouvait que s’imaginer ce genre de choses lorsqu’elle posait son regard malicieux et pétillant sur lui. Elle n’avait qu’à le regarder pour sentir cette chaleur naître au niveau de sa poitrine. Il n’arrivait pas vraiment à expliquer ce qu’il ressentait envers cette femme, et cela pesait énormément sur lui. Il était attiré par elle, d’une manière physique et émotionnelle mais en même temps, ce n’était pas réciproque. Une telle femme, aussi classe et élégante ne voudrait pas d’un voyou en marge de la société, comme cela. Jamais, à part dans un film ringard. Elle vint lui dire qu’il était plus important que ce qu’elle faisait et il se mordit la lèvre. Cependant, ce qui le choqua le plus, c’était cette main douce et soyeuse qui se déposa comme une caresse sur sa joue gauche. Ce geste le réchauffa quelque peu, l’apaisa complètement mais il n’osa pas lever les yeux sur elle. Meliodas ne voulait pas voir de la piété, après tout, il avait une certaine fierté, ou même une source d’inquiétude. Cependant, ce geste arrivait à faire céder toutes ses barrières et contre toute sa volonté, il se perdit dans son regard noisette. Meliodas ne savait pas ce qui se passait, mais quelque chose l’ avait toujours attiré dans ses yeux. La malice qui faisait pétiller son regard ? La douceur et la douce chaleur qui le réchauffait, même en étant si loin d’elle. Un désir envahissant refit surface et il se retrouva à lutter contre lui-même pour céder à cette tentation d’embrasser ses lèvres pleines qui le tentaient depuis sa rencontre. Une lutte qui semblait de plus en plus vaine à mesure qu’ils se rencontraient. Sa main était si douce contre sa peau calleuse, si délicate et si fine qu’il se demandait parfois si elle n’était pas une poupée de porcelaine. Lorna avait sans doute un pouvoir énorme sur lui, le calmer. Avec Lorna, il arrivait à oublier son père, sa violence, ses problèmes et ses vols. Il voulait être quelqu’un de bien avec cette femme, lui prouver que ce qu’elle faisait, n’était pas pour rien, que sa confiance envers lui, ne serait jamais ébranlée. Bien trop tôt, cette main partie et il leva les yeux surpris en voyant des verres posés sur la table. Un soupir quitta ses lèvres tandis que cette main était revenue à son point de départ.

Meliodas prit son verre avec dépit et finit par boire une gorgée. Il avait appris que Lorna n'aimait pas le voir finir cul sec et préférait se calmer devant elle. C’était assez embarrassant mais il préférait suivre son rythme afin d’éviter un froncement de sourcil de sa part et briser la magie du moment qu’il venait de partager.

Merci. Mais je m’en veux, je n’aurais pas dû réagir ainsi. J’aurais dû réfléchir avant d’agir mais avec mon père, c’est plus fort que moi.” Déclara-t-il avant de faire un petit sourire narquois en sa direction. “ T’étais en train de regarder des films de Noel ? “ Plaisanta Meliodas pour la tester.

Il détestait ce genre de film, et s’en moquait d’une manière cruelle. La niaiserie des personnages, un scénario mal écrit et complètement irréel, le faisaient rire. Surtout la redondance. De plus, il avait besoin d’alléger l’atmosphère, être avec Lorna était merveilleux mais cela le rendait quelque peu nerveux, toute cette tension et chaleur au niveau de sa poitrine.

@Lorna Brown

Lorna Brown
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  @Meliodas McNeil   



Il fallait décrédibiliser le policier, parce que clairement, ce n'est pas avec des personnes comme lui que la société se porterait mieux, c'était même tout le contraire. Mais ils sont nombreux à avoir les préjugés, ils sont nombreux à toujours mettre une personne dans un même panier sous peine qu'elle a fauté une fois. Bon, Meliodas avait peut être fauté plusieurs fois, tu ne pouvais pas le nier, mais tu étais là à présent, et tu voyais bien qu'il n'était pas comme avant, comme lors de votre première rencontre où il calculait le moindre fait et geste pour tenter de te soutirer un peu d'argent. Tu dis des bêtises par rapport au policier, et tu vois clairement que son sourire, que son rire est franc, sincère, qu'il ne se force nullement parce que ce ne sont pas les mêmes muscles de son visage qui sont en action. Et ça te plait, plus que ça ne le devrait. Mais est ce qu'il se pose la question ? Sans doute, parce que tu te la poses aussi. De vous deux, c'est toi qui a le plus de confiance, tu sais que c'est à toi de franchir le pas, ce palier, mais pas ici, peut être pas ce soir, enfin tu verras bien. Il veut donc bien que tu lui montres ça, mais une prochaine fois, quand il y aura moins de monde en cellule sous peine que vous puissiez vous retrouvez dedans tous les deux.

" T'en fais pas, on préparera bien notre coup, on le fera en été, comme ça, on pourra le faire griller au barbecue après, ça sera bon tu verras. "

Même en été, les températures ne sont pas folles ici, mais c'était pour le concept, pour le principe, et vous partiez des lieux le sourire aux lèvres, bien loin de la tête que la majorité des personnes devaient faire en partant d'ici. Parce que oui, tu aurais toutes les raisons du monde l'engueuler, mais à quoi bon ? Ce n'est pas ce qui allait le faire avancer dans la vie, alors tu ne le faisais pas. Ainsi donc, le chemin jusqu'au bar fut rapide, il faut dire que le froid était là, l'hiver arrivant petit à petit sur l'Ecosse et Keern. Tu en avais l'habitude mais voilà, ce n'était pas la période favorite des gens qui arrivait, il y avait beaucoup de dépressions, de tentatives de suicide, et si tu n'étais pas en première ligne, ils étaient nombreux à vouloir évacuer leur stress malgré tout. Vous arrivez dans le bar, vous commandez et vous vous installez rapidement. Il se justifie, il sait qu'il n'aurait pas dû, mais Rome ne s'est pas fait en un seul jour. Tu ne peux pas lui en vouloir.

" Je me doute bien oui, mais ne t'en fais pas, on sait tous les deux que ce sont des choses qui arrivent, et qui continuerons malheureusement d'arriver. Ton arcade, ça va ? Tu n'as pas trop mal au moins ? "

Tu pourrais bien lui faire un bisou guérisseur mais tu n'es pas certaine que ça change quoique ce soit en vérité. Mais le principe est là. Et donc tu lui fais comprendre qu'il ne t'a pas dérangé, pas plus que ça, parce que tu ne faisais rien de très spécifique, tu n'étais pas en train de faire des recherches, tu n'étais pas en train de préparer la journée de demain qui était déjà dans tes cartons, tu savais que tu allais faire, en principe avec tes patients même si bien souvent, tu allais dans d'autres directions, tout dépendait de leur état émotionnel, de ce qu'ils allaient bien pouvoir te dire en arrivant. Avec chacun, tu tissais un lien particulier, un lien professionnel qui n'allait jamais au delà du raisonnable. Mais avec Mel' tout était différent. Si au départ, tu l'avais analysé de la même façon que les autres, tu avais discerné en lui quelques choses de différent, peut être parce qu'il l'était, peut être parce que dans ses prunelles, tu y avais vu du désarroi, de la tristesse, de la colère à un niveau que tu n'avais jamais observé de cette façon. Mais ça, c'était au départ, tout avait changé par la suite quand vous étiez venus chez toi, et qu'il t'avait tout déballé. Depuis tu savais ce qu'il te restait à faire, mais il fallait que tu sentes la chose, qu'il soit véritablement prêt, près de toi. Et ce soir, tu sentais que la magie était en train de définitivement opérée. Elle aurait pu opérée rapidement si le barman n'était pas venu apporté vos verres, mais ce n'était que partie remise. D'ici quelques minutes ce qui se tramait dans vos esprits, se passera au dessus de cette table, à n'en pas douter. Il s'en voulait, mais pour le moment, quand il s'agissait de son père, la réponse était tout simplement instinctive. Tu l'aideras à ne pas réagir au quart de tour, mais ça ne se fera pas aussi simplement qu'il le voudrait, à moins que ton emprise sur son être ne soit plus importante que tu ne le penses. Est ce que c'était le cas ? Difficile à dire, tu ne pouvais pas lire dans son esprit, ni dans son coeur, mais tu pouvais voir le regard qu'il portait sur toi. Il luttait encore pour te faire face, car au fond de lui, il avait ce sentiment de ne pas te mériter, mais tu allais lui faire comprendre que ceci n'avait pas d'importance.

" Avec ton père tu agis encore instinctivement, mais tu en as conscience, ça viendra avec le temps, je suis sûre que tu peux le faire. "

Et alors, il te lance une petite pique, et tu ne peux pas t'empêcher de lâcher un petit rire et de lui lancer un regard de défi malgré toi. Il ne te l'avait pas dit, mais tu savais qu'il n'aimait pas ce genre de films, pourtant, n'étais ce pas un peu ce qui était en train de se passer entre vous deux mine de rien ? Cela n'avait rien à voir avec la magie de Noël, mais le scénario y ressemblait pourtant fortement.

" Tu devrais venir à la maison plus souvent alors, mais si tu veux que je t'inflige cette torture, je peux t'enchainer à une chaise, et te mettre des élastiques sur les paupières pour t'obliger à regarder. Et ouais ! "

Et ton regard se fait si faussement dur à son égard, parce que non, tu n'arrives pas à jouer ce rôle là, pas avec lui, parce qu'il n'est pas un de tes clients, il était rapidement devenu un ami, mais dans ton coeur, et dans le sien aussi, tu étais persuadée qu'il y avait plus que ça, plus qu'une "simple" amitié. Alors instinctivement, ta main droite vient prendre sa main gauche, ton pouce caressant sa paume alors que vos mains son sur cette table. Un petit geste tendre, comme les préparatifs de quelques choses de plus grandiose dans les instants à venir.

Meliodas McNeil
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A Year Without Rain

Can you feel me when I think about you?
Lorna n’était pas une simple fille qu’il avait croisée dans la vie, au détour d’un verre alcoolisé et une seule nuit de plaisir. Non, ce n’était pas ce genre de fille. Elle avait réussi à l’aider dans sa vie, à apaiser quelque peu cette colère enfouie en lui depuis tant d’années. Elle arrivait à faire ce que beaucoup de filles n’ont jamais su faire. Lorna arrivait à le tempérer, à le sentir coupable lorsqu’il faisait quelque chose de mal. Il n’avait jamais ressenti ce genre de sentiments, c’était tout nouveau pour lui. Elle lui faisait découvrir la véritable vie, celle qu’il n’avait fait qu’observer dans son coin. Il ne manipule plus vraiment les gens lorsqu’il s’adressait à eux. Elle ne savait pas vraiment mais elle avait fait des miracles avec lui, ce que personne n’avait jamais fait avec lui. Elle essayait de l’aider, ce que même l’Etat ne l’avait pas fait. Meliodas aurait aimé qu’elle intervienne plus tôt dans sa vie, mais en même temps, l’aurait-il écouté ? Il ne croyait pas forcément aux mythes et aux légendes , ni même à Dieu. Cependant, Meliodas croyait au destin et au hasard. Il avait rencontré Lorna au bon moment, afin d’avoir un tournant dans sa vie. Elle avait bouleversé sa vie pour en faire quelque chose de meilleur, de plus sincère et réel. Auparavant, Meliodas vivait dans un monde fermé et obscur, mimant les gens autour pour ne pas être complètement isolé et surtout pour vouloir vivre en volant. Cependant, Lorna avait réussi à le faire sortir de ce monde qui semblait être fait pour lui. Avec Lorna, il découvrait le monde qui l’avait rejeté depuis sa naissance. Il avait encore du mal mais Meliodas faisait des efforts afin de changer. Avant leur rencontre, Meliodas ne voulait changer pour rien au monde, se sentant rancunier envers l’univers tout entier. Cependant, Lorna avait changé cela. Elle avait apaisé sa rancoeur, en lui mettant du baume au coeur. Elle lui avait donné de la chaleur au sein de sa poitrine, de la douceur dans ses gestes, de l’inquiétude. Pour la première fois de sa vie, Meliodas voulait protéger une personne. Pour la première fois de sa vie, Meliodas pensait à quelqu’un d’autre que lui. Pour la première fois de sa vie, Meliodas voulait rassurer une personne, la faire sourire pour ne pas voir cette ride d’inquiétude, qu’elle était en train de faire. Elle était un symbole d’espoir dans sa vie remplie de désillusion.

J’essayerais de faire mieux la prochaine fois, je te promets. Et mon arcade va très bien, un peu douloureuse, mais j’ai vu bien pire.” Répondit Meliodas avant de sentir sa main chaude sur sa joue. “ J’espère que tu as raison, que cela viendra avec le temps.” S’enquit-il d’un ton bas, peu rassuré.

Une main chaude et chaleureuse vint se poser sur sa joue, calmant son anxiété instantanément. L’ambiance entre eux deux était magique sous la lumière tamisée du bar. La douceur de sa main caressant sa joue, son regard plongé dans le sien. Meliodas avait l’impression qu’elle voulait voir au travers de son âme. Elle semblait lui parler sans prononcer aucun mot. Ce genre de situation l’aurait peut-être dérangé avant leur rencontre, mais avec Lorna, tout était différent. Meliodas avait découvert des sensations, et même un instinct de protection envers quelqu’un d’autre que lui-même. Meliodas avait pensé à elle avant lui. Il pensait toujours à elle, avant lui. C’était pour cela qu’il n’avait jamais tenté quelque chose envers elle, à part quelques compliments et quelques gestes affectueux, qui étaient toujours nouveaux pour lui. Il ne pouvait pas se laisser aller avec Lorna. Meliodas méritait de ne pas être aimé par ce genre de femmes. Ce genre de femmes qui n'appartient pas à son monde. Elle était tellement parfaite par rapport à lui. Lorna était une poupée de porcelaine, extrêmement rare , belle et parfaite. Et lui, il était une poupée de chiffon, déchirée de partout et salie par de la crasse. Ils étaient tellement différents l’un de l’autre, c’était ce qui le bloquait complètement. Meliodas voulait lui montrer ce qu’il ressentait pour elle, sans qu’il passe par la parole. Parler de ses sentiments était compliqué pour lui, c’était même bloqué en son être. Il n’était pas sûr de ce qu’il ressentait, il avait du mal à identifier ce qu’il ressentait pour elle. Tout ce qu’il savait, c’était quelque chose de fort et incroyablement nouveau. C’était intense, et il voulait continuer à ressentir cela. Meliodas avait même l’impression que cela devenait de plus en plus fort à mesure qu’ils se rencontraient. Ce moment magique fut brisé par la venue du barman qui leur donna les commandes avant de partir prestement. Il but une gorgée de son verre de whisky avant de la taquiner, afin de retrouver ce moment magique entre lui et elle. Ce moment magique qui l’avait presque tenté, brisé son vœu pieux de la protéger de lui, ainsi que de sa mauvaise influence en lui insufflant un baiser. Il voulait la voir sourire à sa petite pique. C’était ce qu’elle fit avec un rire et une autre pique.

Lorna, je ne savais pas que tu aimais torturer les gens avec des films ringards écrits par des enfants de 5 ans. Et surtout, que tu voulais tenter cela sur moi. Et dire, que je pensais être ton ami.” Renchérit-il avec un petit sourire en coin, tout en buvant une gorgée de son alcool.

Un sourire qui disparut bien vite en sentant la douce main attraper sa main. L’atmosphère sembla se charger d’électricité et de son anxiété. Il s’étouffa presque avec sa boisson dans la gorge, tout en regardant son doigt délicat caresser le dos de sa main calleuse. Ce genre de contact, il était peu habitué mais tellement agréable à ressentir que cela lui faisait perdre pied. Il voulait tellement l’embrasser, lui montrer ce qu’il n’arrivait pas à lui dire, mais il tint bon. Il resserra cette main douce, croisant ses doigts qui avaient l’air si grossier par rapport aux siens.

Lorna, je…Hum” Commença Meliodas en regardant les doigts entrelacés, n’osant pas lever le regard. “Je ne sais pas comment te le dire, mais…” Continua-t-il en desserrant ses doigts et en levant les yeux vers elle, avec un petit sourire, ne sachant pas comment il pouvait lui dire.

@Lorna Brown

Lorna Brown
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Tu sais que la prochaine fois que son père tente quelques choses contre lui qu'il fera mieux que répondre en le cognant à son tour. Tu es persuadée qu'il fera l'effort qu'il faut malgré tout, parce que tu viens de lui donner le conseil, enfin, tu viens de le sous entendre, implicitement, mais il a très bien compris ce que tu venais de lui dire. Il te le promet, et tu sais qu'il tiendra cette promesse alors que son arcade a vu pire, malheureusement, alors que pourtant, elle est loin d'être belle, mais tu ne vas pas pouvoir faire de miracles pour celle-ci quoiqu'il en soit. Il n'est pas très confiant quand au fait qu'avec le temps, il ne répliquera pas, mais s'il reste avec toi, cela se fera ainsi, par la force des choses, parce que tu le vois, tu as une bonne influence sur lui, une meilleure que prévue d'ailleurs. Mais c'est ainsi qu'est ce que tu peux faire d'autres. Tu veux le tirer vers ta lumière, et tu as comme l'impression que tu t'en sors bien, qu'il y est bien plus réceptif que n'importe qui d'autres. Tu n'es pas toujours au boulot, mais force est de reconnaître que ton boulot te prends une bonne partie de ton temps, et que dans ton temps libre, tu es soit chez toi à chiller devant un film ou une série, ou alors à être ici, à boire un verre, seule ou avec d'autres personnes. Tu restes sociables même si tu apprécies le calme de ton appartement, comme tout le monde d'ailleurs, tu ne fais pas exception à la règle.

" Mais oui, ça viendra, je me fais pas de soucis pour toi, tu n'auras qu'à penser à moi et ça ira. "

Est ce que c'était la chose à dire ? Assurément, parce que tu sais que tu as cet effet apaisant sur lui. S'il pense à toi, il va se dire que si Lorna était là, elle n'aimerait pas qu'il réplique. C'est ce que tu veux qu'il pense, qu'il agisse en permanence, avec tout le monde comme si tu étais là, parce qu'à tes côtés, il est très clairement une meilleure personne, et tu aimes la personne que tu vois. C'est pour ça que cette main se pose sur son visage. Normalement, c'est le garçon qui fait ce numéro de charme, mais tu as bien compris qu'il aura un peu de mal, dans un premier temps à faire ce pas en plus vers toi. Tu vois dans ses prunelles qu'il le veut, qu'il en a envie mais qu'il ne sait pas comment faire parce que c'est la première fois qu'il doit agir de la sorte, parce que jusqu'à présent, personne n'a fait attention à lui, qu'il n'est qu'un misérable vermisseaux voleur. Pour toi, il n'a jamais été ça, mais tu ne l'as jamais pris en pitié non plus, parce que tu sais qu'il n'aurait pas voulu lire ça dans ton regard sur sa personne. Mais tu n'as pas eu à te forcer pour être naturelle avec lui, parce qu'il a réussi à toucher ton coeur d'une manière totalement imprévisible, qu'aucun de vous deux n'a pu voir venir. C'est ça le plus dingue dans cette histoire, c'est ça aussi le plus beau. Mais le barman arrive, et ta main s'enlève du visage endolori du McNeil. Il boit une gorgée de son whisky, toi de ta bière, et il en profite pour te lancer une petite pique sur les films de Noël, il faut dire que c'est la période. Il ne s'attendait sans doute pas à ce que tu répliques de cette façon, pourtant, tu le fais, parce que tu sais que c'est ce qu'il lui faut à cet instant très précis. Tu en souris, et il en est presque offusqué, faussement offusqué. Mais tu sens que c'est le bon moment pour faire ce que vous désirez tous les deux. Tu lui prends la main, tu la caresses, et il devient tout mielleux, parce qu'il est calme, parce qu'il n'a jamais été aussi calme que ça. Il ne sait pas comment te le dire. Tu souris une fois encore.

" Alors ne le dit pas et agit. "

Bien souvent, il n'y a pas besoin de mots à placer en la circonstance, il faut juste agir. Et donc, tu te penches vers lui, légèrement pour combler l'espace qu'il y a entre vos deux visages, et tes lèvres viennent trouver les siennes dans un tendre et doux baiser.

Meliodas McNeil
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Meliodas eut un sourire en voyant que Lorna connaissait son fameux pouvoir sur lui. Celui de l’apaiser, de le rendre meilleur qu’il ne l’était avant. Il était vrai que la plupart du temps, Meliodas pensait à elle afin d’éviter de faire quelque chose qui pourrait le conduire en prison ou encore au commissariat. Avant leur rencontre, Meliodas se fichait pas mal de terminer dans ce genre d’endroit, à vrai dire, il s’était résigné à ce destin de terminer derrière les barreaux. Parfois, il s’était même dit qu’il était né pour aller dans cet endroit. Pourtant, Lorna avait tout changé dans sa vie, et même cette croyance absurde qu’il n’était que bon à être un taulard. Elle croyait tellement en lui, plus que n’importe qui d’autres au monde. Il ne voulait pas briser cette confiance, cette alchimie qu’il a ressentie lors de leur rencontre. Il voulait continuer à la voir, à ressentir cette douce chaleur qui inonde sa poitrine lorsqu’elle le regardait avec ce doux sourire, des yeux remplis d’émotion qui les faisaient briller à la lueur de la lumière tamisée du bar. Lorna avait changé énormément de choses dans sa vie, allant même jusqu’à sa façon de penser à propos du monde, de la société, mais aussi de lui-même. Meliodas s’était calmé grâce à sa présence dans sa vie, même s’il évitait complètement de penser à elle lorsqu’il était dans une session de vol , ou de cambriolage. Il savait que c’était mal au niveau de la loi et de la société, mais il s’en fichait complètement, car la société l’avait rejeté et dénigré. Cependant, il se sentirait coupable face au regard désapprobateur de Lorna qui plaçait énormément de choses en lui, peut-être à peu près autant qu’il en plaçait en elle. Auparavant, voler ne le dérangeait pas mais depuis sa rencontre avec Lorna, son activité le dérangeait. Non, Meliodas ne ressentait pas encore de culpabilité pour ceux qu’il vole, mais c’était plus la désapprobation de Lorna qu’il craignait. Il avait peur que son activité puisse causer des torts à elle et à sa réputation à Keern. Il voulait la protéger de tout ce genre d’histoire. La protéger tout court de ce qui pouvait représenter un danger. Un danger qui pourrait être lui. Il ne voulait pas la blesser, et sans doute, c’était pour cela qu’il ne tentait pas le pas de plus vers la splendide jeune femme devant lui, qui lui caressait la main, en entrelaçant leurs doigts. La tentation était plus forte mais non, il devait mettre des distances entre eux.

Une nouvelle fois, la chaleur vint se propager dans sa poitrine, engourdissant ses sens, apaisant une nouvelle fois les tourbillons de ses émotions, ainsi que de ses sentiments. Pour autant, Meliodas ressent dans ce calme, un tumulte de nervosité et de peur. Ce tumulte qui le tendit quelque peu, et le fit bégayer pour lui faire comprendre que ce genre d’acte n’est pas anodin pour lui. Meliodas était peut-être un handicapé social, mais il comprenait que des mains entrelacées, n’était qu’un pas de plus pour s’embrasser, pour passer à l’étape suivante de leur amitié. Enfin, une amitié qui pourrait se terminer en ce moment tandis que leurs doigts s'ajustent parfaitement les uns avec les autres. Une amitié qui deviendrait quelque chose de plus intense, et beaucoup platonique. Etait-elle sérieuse ? Etait-elle sûre de ce qu’elle voulait ? Il ne la méritait pas pour autant. Cependant, elle vint couper ce qu’il essayait de lui dire avec ce sourire. Ce doux sourire qui finit par anéantir toute sa volonté de son vœu pieux. Elle voulait qu’il agisse, au lieu de lui dire. Se penchant doucement au-dessus de la table, cédant à la tentation de l’embrasser , de goûter à ses lèvres qui l'attiraient depuis leur rencontre. Sa main calleuse vint caresser sa joue. Comme il s’y attendait, elle était douce et joyeuse.

Il sentit son souffle sur sa joue avant que ses lèvres rejoignirent les siennes dans un baiser tendre et doux. Ses lèvres étaient douces sur les siennes, chaleureuses. Son coeur s’emballe tandis qu’ils partagent le baiser. La chaleur dans sa poitrine engourdit ses sens, ajoutant un feu dans ses veines, ainsi qu’un désir de prolonger ce baiser pour le rendre plus ardent. Il voulait prolonger ce baiser, prolonger cette étreinte, la serrer dans ses bras, plus que tout au monde. La douceur de ce baiser le rendait euphorique, le poussant à vouloir un peu plus. Cependant, il voulait savoir si elle était sûre de ce qu’elle faisait avant qu’ils aillent plus loin. Tout doucement, Meliodas se détacha d’elle, lui laissant un dernier baiser chaste sur les lèvres, tandis que son pouce caressa sa joue. Un sourire étira ses lèvres, en sachant qu’il était devenu accro à sa peau et à cette bouche, à elle, rien qu’avec ce baiser. Il ne la laisserait pas partir, jamais. Il ne voulait plus être son ami , être bien plus qu’un ami pour elle, mais il voulait être sûr qu’elle le soit.

Lorna…Es-tu sûre de cela ? De vouloir cela avec moi ? Parce que tu mérites bien plus que cela ?” Demanda-t-il à voix basse tandis qu’il continuait cette caresse sur sa joue.

Meliodas attendait sa réponse, même s’il mourrait d’envie de l’embrasser, de poser ses lèvres sur les siennes dans un baiser plus passionné.

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Ce qui aurait pu se passer le premier jour allait arriver, c'était une certitude dans ton esprit, encore plus dans le sien, même s'il douterait encore un moment d'être à la hauteur, de simplement te mériter, parce qu'il n'est pas assez bien. Dans l'esprit de beaucoup cela se comprendrait, et tu comprenais qu'il puisse ressentir ça, ce manque de confiance, parce que oui, dans les faits vous étiez plutôt dépareillés, loin de faire la paire, parce que vous n'étiez pas dans un monde semblable. Toi, tu es bien sous tout rapport, lui, c'est tout le contraire, tu le savais depuis les premières minutes de votre rencontre. Pourtant, tu avais su voir au delà de cette apparence crasseuse qui arborait, non pas parce qu'il ne se lavait pas, mais bien parce qu'il agissait d'une telle façon. Et ton coeur avait été brisé quand tu as su que jamais personne n'avait ne serais ce qu'essayer de l'écouter, et de lui accorder un peu d'intérêt. Si tu ne l'avais pas vu venir, peut être que tu serais passée à côté, parce que oui, si tu es observatrice et intelligente, ce soir là, tu as agis avec une finesse des grands jours. Il faut dire que c'est ici qu'il a choisi de te rencontrer, sur son terrain de jeu, mais aussi le tien même si vous n'étiez pas dans la même partie. Est ce que tu aurais agis différemment dans un lieu que tu ne connaissais pas ? Sans doute, parce que tu ne sais pas où les serveurs cachent leurs stylos et leurs petits papiers non utilisés, et que donc, tu aurais pu te découvrir d'avantage pour que tout simplement il te plume. Cela aurait pu s'arrêter là, il aurait pu te plumer, repartir avec son butin, et tu ne l'aurais jamais réellement revu. Non, tu l'aurais revu, mais pas dans ces conditions là, parce que tu aurais su qu'il t'avait volé et vous seriez partis sur une mauvaise entente. Mais ça avait été différent, il était venu chez toi, il s'était confié et la magie avait opérée avec simplicité et naturel. Il y avait eu l'anniversaire ensuite, et puis aujourd'hui, l'imprévisible s'était produit, tu étais venue le chercher au commissariat, et tu avais su faire et dire ce qu'il fallait pour discerner dans ces prunelles ce que tu aimais voir chez les autres, notamment chez lui. Tu ferais en sorte qu'il ne puisse plus avoir ce sentiment de culpabilité, qu'il ne le ressente plus de cette façon, tu allais essayé de lui trouver un petit job, qu'il puisse ranger sa vie, qu'il puisse aller sur le bon chemin, qu'il puisse être bien, à l'aise à tes côtés. Cela ne se ferait pas en quelques jours, tu en avais conscience, ce soir, tu voulais juste profiter, un peu, pas trop, juste ce qu'il fallait avec Mel'. Et donc, c'est toi qui fait les derniers millimètres pour que vos lèvres se joignent d'un commun accord dans un baiser tendre et doux. L'amitié s'envolait loin de vous deux, vous n'étiez plus simplement des amis, tout cela était plus fort, plus puissant, plus intense, et ce premier baiser harmonisait tout cela de la plus belle des manières. Il aurait pu être plus fugace, plus langoureux, mais ce n'était pas le cas, il était juste tendre et doux, un équilibre qui te plaisait même si tu voyais qu'il avait envie de peut être plus. Mais avant cela, il fallait qu'il finisse de gagner un peu plus de confiance en lui. Tu savais qu'il allait te poser la question. Il n'y avait pourtant aucun questionnement à avoir sur le mérite dont il parlait. Pourquoi est ce que tu mériterais mieux ? Pourquoi est ce que tu étais trop bien pour lui ? Non, ces questions n'avaient pas lieu d'être. Alors, tu allais le faire raisonner pour qu'il comprenne de lui-même que ce qui venait de se passer, c'était votre volonté, une volonté commune de partager la suite du chemin main dans la main. Tu savais qu'il y aurait des obstacles, des embûches à éviter, mais tu étais prête à agir de sorte à ce qu'ils soient évités au mieux, que les dommages collatéraux ne soient pas trop importants. Tu lui souriais donc lui répondant.

"  Est ce que tu vois dans cette pièce quelqu'un qui me force à agir de la sorte ? Est ce que quelqu'un est en train de me mettre le couteau sous la gorge ? Est ce que tu vois cela autour de nous Mel' ? Il n'est pas, et il ne sera jamais question de mérite, il n'y a personne qui est trop bien pour toi, personne. Mais jusqu'à présent, ils n'ont jamais voulu voir au delà de la surface, des apparences. J'ai fait en sorte de creuser un peu plus, et j'aime beaucoup les trésors que j'ai pu trouver. "

Parce que oui, s'il avait de mauvaises habitudes ancrées aux creux de ses bras, contrairement à ce qu'on avait pu lui dire, il n'y a rien d'irréversible. Bien entendu, cela prendrait du temps pour lui, tu le savais, mais si tu étais là, à ses côtés, à le soutenir, alors tout irait dans le bon sens, personne ne pourrait t'enlever cette certitude quand on pouvait voir comment il te regardait présentement. Même dans de précédentes relations, personne ne t'a regardé comme il le faisait maintenant, et si tu réchauffais son âme, il réchauffait aussi la tienne d'une façon que tu n'avais jamais connue, d'une façon intense, passionnel, mais aussi douce et tendre, l'équilibre parfait qu'à présent, vous tenterez de préserver.

Meliodas McNeil
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A Year Without Rain

Can you feel me when I think about you?
Il ne méritait pas cette femme. Elle était un soleil éblouissant, qui d’un seul sourire pouvait réchauffer le cœur le plus froid et sombre. C' était ce soleil d’été qui éblouissait tout le monde de ses rayons, offrant chaleur, douceur et une joie incommensurable. Lorna inspirait tout ce qui était chaleureux en un être humain. La bonté, la compassion, la douceur, la joie, la loyauté ainsi que l’amour . Elle était son contraire au plus haut point. Lui, n’était que la sombre obscurité. Une nuit noire sans étoile et sans lune. Il n’inspirait que dégoût, peur et violence. Pourtant, elle était la seule à vouloir voir autre chose que cette obscurité absolue. Lorna voulait l’éblouir par son sourire doux et magnifique, qui faisait plisser ses yeux de biche. Elle voulait lui montrer tout ce qu’il y a de plus beau dans la vie, lui faire oublier ses sombres années à penser qu’il ne valait rien. A ses yeux, il avait l’impression de valoir quelque chose, qu’il y avait quelque chose  qui la poussait à croire en lui. C’était ce regard intense qui le poussait parfois dans ses retranchements, mais aussi qui le poussait à être quelqu’un de meilleur. Enfin, quelqu’un lui donnait une chance d’être une bonne personne. Une personne que sa mère aurait voulu qu’il soit. Parfois, il se demandait si le destin ou même un dieu l’avait mis sur son chemin avant qu’il sombre complètement dans quelque chose d’irréversible. Parfois, Meliodas pensait que c’était le destin qui avait mis cette magnifique femme sur son chemin, en cette soirée. Alors, Lorna serait telle un ange gardien qui le ramènerait vers cette lumière éblouissante. Ou peut-être que leur rencontre n’était que le fruit d’un pur hasard. Meliodas n’en savait rien mais il aimait parfois à penser lors d’un court instant que c’était son destin et qu’il avait été écrit ainsi. Après tout, Lorna aurait pu se faire avoir, en se faisant voler par lui et il aurait disparu dans la nuit froide et sombre. Jamais, ils ne se seraient revenus ou tout du moins pas dans ce genre de circonstances joyeuses. S’il avait réussi ce coup, jamais, il n’aurait eu le droit à une seconde chance dans sa vie.  Il aurait même pu se montrer violent et pressant pour avoir ce qu’il désirait dans son sac mais il ne l’avait pas fait. A vrai dire, Lorna l’avait désarçonné, désarmé, par son arme la plus simple et la plus puissante. Un sourire. Un simple étirement de ses lèvres pulpeuses l’avait complètement perdu. Elle lui avait tant donné alors qu’il ne mérite pas un seul regard de sa part. Ils étaient aux antipodes l’un de l’autre mais d’une manière ou une autre, il s’était attiré. Peut-être que ce rayon de soleil à l’état recherchait un peu de noirceur à mettre dans sa vie, et que la nuit noire recherchait un peu de lumière. J’imagine que le fameux dicton des contraires s’est impliqué sur nous, pensa Meliodas alors que ses lèvres gercées touchèrent les siennes, pleines de douceur et tendresse.

Il n’avait jamais embrassé quelqu’un ainsi, avec tant de douceur. La violence étant son quotidien, n’avait jamais fait place à de la douceur même auprès des femmes. Il n’avait jamais pensé à ce genre de choses lorsqu’il embrassait quelqu’un. Des promesses tacites d’un avenir meilleur lui venaient à l’esprit alors qu’il l’embrassait. D’ailleurs, Meliodas essaya de les faire passer à travers ce baiser. Il essayera de toutes ses forces pour être assez digne d’elle. Il essayera d’être la meilleure personne qu’il pourrait être. C’était une promesse qu’il avait scellée sur ses lèvres tellement douces sur les siennes. Cependant, il voulait être sûr que cette femme aussi merveilleuse voulait être avec lui. Ils étaient après tout un couple des plus paradoxaux. Une femme se sentant à l’aise aux regards des autres, parlant et sympathisant tandis que lui, se méfiait du genre humain, en général. Lui, qui se méfiait de sa propre ombre. Lorsque ses lèvres avaient touché les siennes, le monde semblait s’être arrêté. Pendant un quart de seconde, il n’avait pensé qu’à eux avant qu’une voix sournoise s’incruste dans sa tête, et détruise la moindre confiance qu’il avait. Elle méritait quelque chose de bien plus beau, de bien moins brisé que ce qu’il était. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il fit part de ce doute puissant, bien vite balayé par le sourire magnifique et sa phrase.

Personne ne l’avait forcé à faire cela. Elle voulait, lui, la poupée crasseuse et brisée qui avait tant à offrir, une fois que celle-ci soit réparée. Son regard tomba dans ses yeux de biche, la douceur, la chaleur et une étincelle de quelque chose inconnue régnait mais il avait cette impression que cette étincelle était dans la sienne.

-Tu sais…Pour moi, tout est une question de mérite, surtout te concernant. Je ne sais pas te l’expliquer mais le fait que je ne sois pas à ta hauteur, me pousse à vouloir l’être. Comprends-tu ? Demanda Meliodas en fronçant légèrement les sourcils.

Il n’était pas à l’aise d’être aussi ouvert sur ses sentiments et il espérait que ce qu’il disait ou ne disait pas arriverait aux oreilles de Lorna. Sans réfléchir, il attrapa sa main, embrassant les jointures avant d’entrelacer ses doigts avec les siennes, les posant avec douceur sur la table en bois.

-Et j’ai cette peur, au plus profond de moi de te décevoir. J’ai cette peur que tu te réveilles, un matin, en te demandant ce que tu fais avec moi, car nous ne sommes pas du tout pareil, enfin, tu vois, ce que je veux dire, déclara-t-il tout en caressant sa main si douce et fine du pouce, faisant des cercles.

Meliodas eut un petit rictus tout en regardant leurs mains jointes, qui étaient à l’image de leur couple, dépareillés. Une douce et raffinée, et la sienne, calleuse, couverte de petites coupures. Levant doucement son regard vers elle, il eut un véritable sourire. C’était son sourire exclusif à elle, sincère. Sans réfléchir à nouveau, il se pencha en scellant à nouveau ses lèvres sur les siennes, d’un baiser un peu plus brutal mais tout aussi tendre. Un baiser fait par un homme qui n’était pas habitué à la douceur. Il se sépara d’elle quelques secondes plus tard, un petit sourire un peu plus enjoué apparut sur ses lèvres.

-Si c’est ce que tu veux, si tu penses faire le bon. Qui suis-je pour te contredire ? Demanda-t-il avec un air enjoué.  Surtout que je le désire. Mais sache une chose, je serais heureux d’être à tes côtés, même en tant que simple ami, déclara-t-il.

@Lorna Brown

Lorna Brown
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  @Meliodas McNeil   



Jamais il ne penserait te mériter, quoique tu puisses lui, quoique tu puisses faire. Pour le moment, son esprit n'était pas encore recalibrer dans ce sens là, il faudra du temps, beaucoup de temps même. Tu sais qu'il chutera, qu'il fautera, mais tu as pu voir dans ses prunelles qu'il voulait être une meilleure version de lui-même, pour toi, mais aussi dans le fond pour lui-même. Tu sais pas qui de toi ou de lui aura le plus de volonté sur son être, mais tu as bien compris que tu comptais pour lui, et la réciproque est aussi véritable. Jamais tu n'aurais cru qu'il compterait autant pour toi, surtout au vue de comment aurait pu se dérouler la première rencontre. Mais tout cela est si hypothétique, les choses se sont déroulées d'une manière improbable, surtout pour lui, car tu as accepté l'être qu'il était avec ses erreurs, ses fêlures, son passé traumatisant. Personne n'a voulu lui donné une chance, et qui sait combien d'autres il y en a comme lui ? Tu sais qu'il en a d'autres, même si tu es tenue au secret professionnel, certains de tes patients réussissent à se relaxer suffisamment pour t'ouvrir les vannes de leur coeur, et te raconter des choses parfois difficiles. Si jamais tu entends des choses trop difficiles, tu fais des signalements, en toute discrétion, parce que c'est ton devoir, mais ici, avec Mel, tu n'es pas au boulot, et tu ne le vois aucunement comme un patient, au contraire, il est bien plus que ça, bien plus. Déjà dans ton coeur, il a pris une place importante, beaucoup de place, trop de places te dirait certains. Tu le connais à peine ce type, tu ne sais pas ce dont il est capable, tu ne vois pas que c'est un mauvais garçon. Oui, certains auront cette réaction, tu le sais, mais ce serait se limiter aux apparences, choses que tu détestes par dessus tout. Tu n'aimes pas t'arrêter aux apparences, tu veux aller en profondeur et même si pour le moment tu n'as fait qu'érafler la surface du McNeil, tu aimes ce que tu peux y trouver, y voir. Oui, c'est difficile, mais au delà de ces malheurs, tu sais que sur les bases de son coeur meurtri, tu peux y construire de meilleures perspectives d'avenir, pour lui, pour vous deux, ensemble vous pourrez y arriver. Ainsi donc, si tu lui disais que cette hiérarchie basée sur une certaine méritocratie n'était que foutaise, il ne pouvait pas s'empêcher d'y penser, pour lui, tu étais trop bien, trop belle, trop tendre, trop tout en vérité alors que lui se sentait comme un moins que rien, plus que bas que terre, que face à toi, il ne pouvait que s'enterrer, se cacher dans un repli du sol pour n'en ressortir qu'une fois que tu serais partie. Mais tu ne partirais pas, et il serait obligé de sortir de sa cachette pour être avec toi. Avec le temps, les obstacles s'aplaniront sur votre chemin, mais il faudra du temps et de l'énergie pour que les choses changent dans son esprit. Tu es prête à patienter, tu es prête à l'écouter, le comprendre à sa juste valeur. Alors il tente de t'expliquer ce qui se passe dans son esprit et dans son coeur. Ce n'est pas évident, c'est un chamboulement qui est grand, qui est important pour lui, il ne s'y attendait pas le moins du monde, absolument pas du tout. Tu le sais, raison pour laquelle tu lui souris tendrement, et que tu embrasses ses lèvres abimées par la vie pour rendre le baiser à votre juste mesure, paradoxal mais apaisant et réconfortant. Tu hochais la tête positivement à sa question, confirmant qu'il voulait devenir une meilleure version de lui même te côtoyant toujours plus.

" Ne t'en fais pas pour ça d'accord ? Je sais que tu feras de ton mieux pour être la version de toi-même que tu désires être. Je sais que cette personne là ne me décevras aucunement. J'en suis intimement convaincue, et toi aussi, tu réussiras à t'en convaincre. Mais tout cela est encore nouveau pour toi, j'en ai conscience, alors laisse-toi le temps d'être façonnée telle l'argile que tu es dans les mains du potier. "

Tu allais le façonner à ton image, sans forcer, sans brusquer les choses, doucement mais sûrement, sachant que c'est lui qui ferait les efforts pour agir selon son coeur, que finalement, tu ne serais qu'un gabarit dans lequel il se fondra si parfaitement. Un nouveau baiser à son initiative arriva alors, et tu ne pouvais pas dire que ça te déplaisait, c'était même tout le contraire. Tu aimais cette sensation là, tu aimais qu'il agisse avec une certaine douceur, parce que déjà, il était en train de revêtir une nouvelle personnalité, une belle personnalité et ça réchauffait ton coeur au plus haut point imaginable. Mais il finit par une phrase qui ne te plut pas le moins du monde. Non, jamais il ne pourrait être au stade ce simple ami, parce que vous désiriez plus que ça.

" Tu sais Mel', dès que je t'ai vu, j'ai su que tu étais quelqu'un à part, mais pas dans le sens du terme que tu entends. Pas à part dans le sens que tu n'es pas bien, mais à part, parce que tu avais ce regard qui ne m'a pas trompé. Tu as quelqu'un qui n'a pas eu une vie facile, et ceci restera des stigmates que rien ne pourra effacer, mais tu mérites une vie meilleure que les opportunités qu'on a pu te donner jusqu'à présent. Touche ma poitrine, sens ce coeur qui bat à l'intérieur, ne ressens-tu pas ces battements plus forts à chaque seconde ? Jamais tu ne seras un simple ami. "

Et joignant la parole à l'acte, tu avais pris sa main que tu avais posé sur ton haut entre tes deux monts de chair pour qu'il puisse essayé de ressentir ce coeur qui battait fort, encore un peu plus fort à chaque nouveau baiser.

Meliodas McNeil
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A Year Without Rain

Can you feel me when I think about you?
Comment ai-je pu la charmer ? S’interrogea mentalement Meliodas tandis qu’il la regardait. Il admirait sa beauté, sa douceur, son sourire qui hypnotisait tous ceux qui la rencontraient. Il y avait quelque chose de magique en elle, qui poussait inconsciemment les autres à être une meilleure version d’eux-même. Il avait beau être doué pour décrypter les personnes, pour trouver et déterminer leurs mauvais côtés. C’était d’ailleurs devenu une seconde nature chez lui pour survivre. Ce genre de décryptage que son cerveau faisait d’une manière instinctive et inconsciente, le protégeait dans sa vie quotidienne. L’empathie et les sentiments doux étaient prohibés au sein de son foyer violent. Dans son foyer, la violence et la haine régnaient en maître. Le froid brûlant de la haine battait son plein, le faisant trembler de tout son être. Meliodas se souvenait que dans son enfance, il tremblait tout le temps. Le jeune garçon tremblait de froid, de peur, d’appréhension. Il se souvenait de la faim qui taraudait son ventre tandis qu’il restait coincé pendant des jours, dans sa chambre. La faim semblait lui brûler l’estomac tandis que les blessures de sa dernière raclée s’infectaient peu à peu. Ce genre de punitions, de peurs, de raclées marque quelqu’un au fer rouge. Cela lui collait à la peau, suintant dans toutes ses pores. Cela se voyait sur son physique, mais surtout sur son comportement. Ce genre d’éducation laisse des traces indélébiles. Ayant vécu dans un foyer où la peur et la négligence prolifèrent comme des cafards, Meliodas avait dû survivre, se débrouiller pour maintenir sa tête hors de l’eau, de ne pas perdre pied face à la réalité. Il s’était menti pendant de nombreuses années, avait fait du mal à beaucoup de personnes pour s’en sortir. Meliodas avait dû faire face à des choix difficiles, comme abandonner son frère au profit que celui-ci ait une meilleure vie, sacrifiant les derniers remparts affectifs que le petit garçon avait trouvé pour se maintenir dans la réalité des choses. Lorna n’avait pas de mauvais fonds, aucun mauvais côté. Elle était sincère lorsqu’elle parlait, lorsqu’elle promettait. Cependant, il avait peur de l’infecter, de la contaminer avec sa noirceur en lui. Ceci lui réchauffait le cœur, tout comme en regardant leurs mains jointes avec douceur. Meliodas était sincère avec elle, voyant en elle, une seconde chance. Un miracle même. Cependant, la peur qui résonnait en lui, le faisait douter. Connaissant Lorna, il savait que la jeune femme sous-estimait ses blessures. Meliodas était un inadapté à la société qui cachait très bien son jeu, avec des pirouettes et des sourires faux, enregistré comme un acteur qui excellait en improvisation. Il ne fallait pas qu’elle le surestime, Meliodas allait mettre longtemps, voire même toute sa vie à guérir. Le jeune homme avait des carences affectives importantes, des retards dans les liens sociaux et sans aucun doute, des troubles psychologiques qu’il préféraient ne pas savoir. Il se souvenait même qu’une psychologue lui en avait diagnostiqué, ainsi qu’un TDAH. Il ne savait pas vraiment si c’était le cas, ou juste charger son dossier pour pas qu’il aille en famille d’accueil comme son frère. Si Meliodas avait pu être envoyé dans une famille d’accueil, il aurait retrouvé son frère car l’Etat interdisait la séparation des frères et soeurs.

Les mots de Lorna réchauffent son cœur, venant même à l’embrasser. Il y avait de la douceur dans ce baiser, ainsi que beaucoup de mots qu’il n’arrivait pas à prononcer. Il se sépara bien vite, la laissant continuer son discours qui émouva son coeur. Lorna était si belle, si pure. Elle était pleine de surprise car la jeune femme le prenait en étant consciente de ses blessures, des stygmates de son passé qui n’allaient pas s’effacer. Sa main vint chercher la sienne pour la poser entre ses monts, sentant le battement régulier de son coeur à travers sa peau fine et douce.

-Je vais essayer de croire, pas seulement parce que je le voudrais mais parce que tu le crois, déclara-t-il en laissant sa main au niveau de son coeur.

Cela apaise Meliodas d’entendre ce battement régulier provenant de son coeur. On pourrait même presque en faire une douce mélodie. Cependant, Meliodas n’était pas dupe en ce qui le concerne. Il allait faire une erreur tôt ou tard et Lorna la paiera chère cette erreur. Doucement, il enleva sa main de sa poitrine, baissant les yeux sur sa bière.

-Cela me rassure que tu dises cela. J’avais peur que tu sous-estimes ce qui cloche chez moi, car soyons sincères, j’ai beaucoup de carences dont tu n’en connais peut-être pas la moitié, et sans doute que je devrais aller voir les charlatans pour cela, s’enquit doucement Meliodas.

Meliodas voulait être avec elle, ne cherchant pas à la faire partir mais au contraire, lui faire contraire qu’une vie avec lui, en tant que couple ne serait pas parfait, et pas forcément sans nuage.

-Je ne veux pas te faire fuir, bien au contraire, je veux être avec toi, et pas vraiment en tant qu’ami. Cependant, je veux que tu comprennes que tout ne sera pas rose et que j’avance en terre inconnue, déclara-t-il doucement en reprenant une gorgée de sa bière, regardant le liquide ambré dans sa pinte. Je ne veux pas te faire souffrir, c’est tout, j’ai plus peur pour toi que pour moi, dans cette histoire, ajouta-t-il finalement d’un ton très bas, n’osant pas la regarder.


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Il y a des choses qui ne s'expliquent pas réellement, n'est ce pas ? Cette alchimie ne s'explique pas vraiment, rationnellement, selon toutes les statistiques que vous pourriez sortir, tu n'as rien à voir avec ce petit polisson, ce petit garnement que Meliodas pouvait être. Pourtant, dès que ton regard a dépassé la surface de son épiderme, tu as su que tu y trouverais des trésors encore inexplorés, des trésors que personne n'avait cherchés, des trésors que personne n'avait vu, que personne n'avait osé ne serais ce que regarder. Mais toi tu l'avais fait, tu lui avais donné cette chance là, et son histoire t'avait profondément bouleversée. Non, tu ne serais pas celle qui sauverait son âme, parce qu'elle n'était pas à sauver, elle n'était pas damnée à jamais, elle était juste un peu perdue, un peu égarée dans des chemins qu'elle n'aurait jamais du parcourir. Tu serais juste une boussole pour que cette âme là puisse devenir belle, qu'elle puisse devenir celle qu'elle aurait pu être depuis bien longtemps si seulement on avait pu lui en donner la chance. Tu ne pouvais pas avoir la prétention d'être le potier, tu ne pouvais pas façonner l'argile dont il était fait à ta guise, mais tu l'aiderais à agir de la meilleure des façons, c'est comme ça que ça marche, n'est ce pas ? Alors, tu tentais de lui dire le fond de ta pensée, tout en cajolant son âme endolorie, tout en mettant un baume apaisant sur son être tout entier. C'était ta meilleure chance de réussite, même si tu le savais, avec toi ça irait, mais là où il devra faire le plus d'efforts, c'est quand tu ne seras pas avec lui. Tu sais qu'il raisonnera, qu'il se demandera sans doute : " Est ce que je ferais ça si Lorna était là ? " et que malheureusement, il y aura des chutes, des rechutes, et encore des rechutes. Mais tu lui donnerais la force de se relever, à chaque fois. Le but n'était pas qu'il abandonne la course, le but s'était qu'il se relève à chaque fois pour justement finir cette course. Elle était loin d'être gagner, mais avec toi à ses côtés, il avait enfin réussi à la prendre dans le bon sens, allant vers la lumière plutôt que l'obscurité. Est ce que ses ténèbres t'atteindront ? Assurément, tu le sais, tu risques de te brûler parfois à la lueur de cette noirceur nocive, mais ce ne seront que des cicatrices obligatoires pour le tirer de là. Tu sais que ça prendra du temps, plus que tu ne le voudrais, plus que lui aussi ne le voudrait, mais ça ira, tu en es persuadée, parce qu'au delà de ce passif qu'il a connu, tu as vu cette petite lueur battre dans son coeur, cette lueur qui ne demande qu'à grandir. Mais là, tu es paisible à ses côtés, raison pour laquelle tu le lui fais ressentir au plus près, posant sa main sur ta poitrine, pour qu'il sente ton coeur battre doucement, mais sûrement, rendant ce moment comme presque hors du temps. Il allait faire de son mieux, il se le promettait à lui-même, mais à toi aussi par la même occasion. Il avait compris que tu ne le prenais pas pour ce qu'il n'était pas, bien au contraire. Alors il enlève cette main de sur ton coeur, se sentant rassuré. Tu souris lorsqu'il parle de charlatans. Ce sont tes collègues finalement, tu n'es "que" sophrologue, mais tu restes médecin avant tout.

" Tu n'es pas obligé d'aller voir des personnes que tu ne veux pas voir tu sais. Quand on a des carences, elles ne se résolvent pas en quelques jours ou semaines. Il faut des mois, des années pour les réguler, les régler. Parfois, on n'arrive pas à les régler complètement, les carences sont là, définitives, mais on peut tendre vers un idéal qui conviendra à tout le monde. Je sais qu'il y aura des tempêtes, mais ensemble, nous pourrons faire front. "

Ensemble, vous y arriverez, même si ce sera dur, même si ce sera très difficile. Il ne veut pas te faire fuir, et tu peux le comprendre, mais tu ne le ferais pas, sinon, tu ne te serais pas engager de toi-même dans cette relation là. Personne ne t'a mis le couteau sous la gorge, mais tu souffriras, c'est un mal pour un bien, un mal passager pour toi, mais un bien pour vous deux, et c'est ce qu'il doit comprendre avant tout.

" Mais moi je n'avance pas en terre inconnue Mel', je serais là pour t'aider, te guider, pour que ce soit ton coeur qui parle, pour que ton toi le plus intime rejaillisse aux yeux des autres. Il y a cette lueur dans ton coeur, elle est là, c'est elle que j'ai vu et que je veux faire briller de milles feux. Il ne faut pas avoir peur de ce que tu es, il ne faut pas, parce que tu es une belle personne. Il te faut du temps pour t'en convaincre parce que tu ne l'as jamais réalisé avant, mais tu n'es pas qu'un beau gosse au coeur meurtri depuis son enfance, tu es bien plus que ça mon Mel', bien plus. "

Et tu lui disais ça, yeux dans les yeux, te perdant dans cet océan là, te perdant dans l'immensité de la beauté de ceux-ci, parce que tu pouvais voir à travers, voir que derrière cette gueule cassée, il y avait une belle personne. Il faudra du temps, énormément de temps avant que ce masque ne tombe, mais toi, tu arrivais à voir au delà de celui-ci, et ça te plaisait.
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A Year Without Rain

Can you feel me when I think about you?
Beaucoup de choses envahissent son esprit tandis qu’elle le rassurerait. Aucune femme ne l’avait aidé comme Lorna le faisait en ce moment. Aucune femme ne l’avait aimé comme elle était en train de le faire en ce moment. Meliodas avait du mal à y croire qu’une telle femme existait en ce bas monde. Meliodas n’avait connu que des femmes désoeuvrées, violentes et haineuses. Elles avaient tous eu une mauvaise vie. Elles avaient une moralité douteuse . Meliodas se souvenait à quel point ces femmes pouvaient être violentes, au point de se bagarrer pour un “oui” ou un “non” de trop. Les traits de leur visage étaient durcis par leur passif. Leurs yeux n'exprimant que de la haine envers la société ou leurs familles. En général, c’était le genre de femmes que Meliodas attirait d’une manière inconsciente. Il avait grandi avec ce genre de femmes. Pour commencer, il y avait sa grand-mère dont le regard était vicieux et haineux envers lui. Tous les mots qui sortaient de sa bouche étaient remplis d’un venin toxique, surtout envers lui. Elle avait été violente envers lui, mais moins que son père et sa belle-mère. Dans un sens, elle avait été gentille dans ses coups, dans ses punitions par rapport à son père. Puis, il y a eu sa belle-mère, une femme au passé assez trouble. Sans doute, elle était la raison des critères bas de Meliodas en matière de femme. Haineuse envers lui, aimante envers les autres enfants. Adorable avec son petit frère, violente avec lui. Elle était un paradoxe à elle toute seule en matière d’enfants. Une dualité dont elle avait parfois du mal à composer. Après tout, il était difficile de haïr complètement un enfant quand on les adorait d’une maternelle. Il ne savait pas vraiment ce qui se passait dans sa tête. Est-ce qu’elle était manipulée par son père pour qu’elle le haïsse ? Est-ce qu’elle se sentait dépassée par tant d’attente de sa part ? Ou toutes ces interrogations n’étaient qu’un moyen vain de se rassurer. Peut-être qu’elle le haïssait tout simplement ? Mais alors, pourquoi avait-elle refusé l’offre de son père de l’abandonner ? Toutes ces questions tournaient dans sa tête, demeurant vaine de toute réponse. Il espérait pouvoir parler à son ex belle-mère, un jour, pour lui poser toutes ces questions. Elle lui avait fait du mal, beaucoup de mal. Elle était une des principales raisons de ses carences, surtout lorsqu’il s’agissait des femmes. Meliodas avait peu, voire pas du tout, de souvenirs avec sa mère, il n'avait donc que sa belle-mère et sa grand-mère pour modèle féminin. Sans le vouloir, elles étaient devenues des figures maternelles pour lui, alors qu’elles ont été plus que détestables envers lui. Ce paradoxe étrange et déroutant avait poussé le jeune homme à chercher des femmes comme elles. Violentes, bagarreuses et haineuses qui pouvaient négliger leurs enfants, si elles en avaient. C’était à la fois réconfortant d’être dans ce genre de relations bancales et maladroites à souhait. C’était simple, ce genre de relations n’était pas basé sur les sentiments, les émotions mais seulement d' un point de vue physique et sexuel.

Lorna était donc la première à ne pas être ainsi et à s’intéresser à lui. Lors de leur rencontre, il l’avait trouvée belle avec sa douceur qui brillait dans ses yeux, son sourire éclatant et ses cheveux noirs qui ondulaient paresseusement. Il la trouvait belle et attirante mais Meliodas savait mieux que ce genre de fille ne traînait jamais avec un mec comme lui. Pourtant, ils étaient là, à se regarder et s’embrasser, défiant en soi les préjugés même de la société. Bouleversant quelque part l’équilibre précaire de Meliodas en matière de femmes. Les femmes violentes, Meliodas s’y connaissait et trouvait en soit réconfortant car elles n’étaient pas compliquées à satisfaire d’un point de vue émotionnel. Cependant, Lorna était différente, l’inverse de ces femmes. Elle était plus branchée sur l’émotion que sur le physique. Là où Meliodas avait des carences assez sévères. Cela le déroutent complètement. Il avait même l’impression que son cerveau commençait à faire une réinitialisation au sein de son esprit. A la fois, il voulait partir mais il ne pouvait pas se détacher d’elle, de son regard, de son assurance quant à leur avenir ensemble. Il voulait cet avenir avec elle, tout du moins, leur donner une chance et il allait faire n’importe quoi pour réussir. Sans piper mot, Meliodas termina son verre d’une traite avant de se lever. Il lança des billets qu’il avait volés à un ivrogne avant de prendre la main de Lorna et l’attirer à l’extérieur.

L’air frais qui fouettait son visage l’aidait à calmer son cerveau en ébullition. Il était toujours ainsi sauf quand Lorna le touchait avec douceur. Sortant une cigarette de sa poche, la mettant dans sa bouche pour l’allumer, avalant une dose de nicotine. Il laissa quelque minute de silence, réfléchissant à ses mots. Il devrait aller voir un psychologue. Lorna était intelligente et compréhensive mais elle n’en était pas une. Son regard fixait le paysage devant lui avant de se tourner vers elle. Elle semblait contraster avec le temps froid qui s'abattait sur eux. Il eut un petit sourire en voyant ses joues rosirent sous le froid, de sa main libre de toute cigarette pour caresser sa joue.

-Cela me rassure de t’entendre dire cela, Lorna. Tu sais que t’es la première femme saine d’esprit avec qui je veux sortir. Bon, c’est aussi parce que tu es très belle mais j’aime bien ton côté lumineux. On fait plutôt la paire non ? Gloussa-t-il en tentant vainement de détendre l’atmosphère de la conversation.

Il eut un petit sourire avant que celui-ci ne tombe pour regarder dans ses yeux de biche. Il ne pouvait pas lui déclarer ses sentiments, les mots ne sortaient pas ou sortaient trop maladroits pour que cela soit touchant. Un soupir quitta ses lèvres tandis qu’il regardait le bar où ils venaient de sortir. Ils s’étaient rencontrés là, et s’étaient embrassés pour la première fois. Voir Lorna ainsi, dehors, le rassurant, le réconfortant, montrant autant de détermination à vouloir être avec lui, ne le poussaient qu’à faire ce qu’il devait faire pour s’assurer qu’il était en bonne santé.

-Je vais aller chez un psychologue d’Edimbourg. Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en toi, mais je sais que tes connaissances sont limitées en tant que psychanalyste. Je pense qu’il voudrait peut-être voir ce qui pourrait clocher non, mettre un doigt dessus, pourrait permettre de me soigner, qu’en penses-tu ? Demanda-t-il doucement.

Sa main vint glisser pour entrelacer la sienne avec un petit sourire. Il ne voulait pas vraiment aller voir un psychologue mais il devait s’assurer de ne pas être un danger total pour elle. Là, il se sentait en paix et avait envie de rester contre elle pour toujours mais il se connaissait assez pour être d’une humeur assez changeante. Là, il était épris d’elle mais avec son passé, même lui, ne pouvait être sûr de rien en ce qui le concernait.


@Lorna Brown

Lorna Brown
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  @Meliodas McNeil   



Son passé ne pouvait pas être balayé d'un coup, il était là, et il faudrait bâtir dessus. Ce ne serait pas facile, mais tu pouvais le faire, parce que tu voyais clairement qu'il avait envie de changer aussi, parce qu'enfin quelqu'un lui donnait sa chance, une chance de réussir. Ce serait un vrai parcours du combattant, mais vous n'en ressortirez que plus fort par la suite, c'était une évidente évidence dans ton esprit, dans ton coeur. Mais pour le moment, il aurait toujours cette crainte pour toi, celle de te déteindre dessus, celle de t'emmener vers ses propres ténèbres, et ce serait inévitable. Tu savais qu'à un moment ou un autre tu allais devoir plonger à l'intérieur pour l'en extirper. Il ne le voulait pas, mais ce passage là serait obligatoire, pour lui prouver que tu n'étais pas comme les autres exemples féminins qu'il avait pu connaître. Jamais tu ne serais ainsi, jamais, mais il pensait que peut être tu pourrais tendre vers ses mauvais exemples. Mais tu n'es pas elles, tu ne le seras jamais. Tu essayais de le lui faire comprendre par tes paroles sincères et presque poétiques d'ailleurs. Jamais tu n'avais parlé à quelqu'un de cette façon, parce que jusqu'à présent tu n'en avais jamais eu besoin non plus à dire vrai. Jamais tu n'as eu quelqu'un d'aussi cabossé à tes côtés, parce que même si tout le monde possède des blessures lentes à guérir, elles sont rarement aussi profondes que celles de Meliodas. Pourtant, c'était lui que tu avais choisi, pas parce qu'il était une cause perdue, mais parce que justement, tu aimais ce que tu avais pu voir, des choses que tu n'avais vu nul part ailleurs, au delà de cette surface si abimée, il y avait des trésors à trouver. Même lui ignorait ceux-ci, même lui, pourtant, il en avait enfin conscience, parce qu'il le voyait dans tes prunelles. Il savait que ça pouvait être possible, et tu lui laisserais le temps qu'il faudrait pour agir, pour se modeler dans ce moule qu'était le sien, mais pour le moment, il était trop petit ce moule, parce qu'il y avait beaucoup de choses à enlever, à corriger. Il le savait, mais il ne perdait aucunement espoir, c'était même tout le contraire. Ainsi, il finit son verre, laisse des billets sur la table et se lève pour aller dehors, comme pour mieux méditer sur ce que tu venais de lui dire, et sans l'ombre d'une hésitation, tu le suis alors même qu'il t'a pris la main. Il va fumer une cigarette sur le balcon, rien de plus, mais tu ne veux pas perdre une miette de ce qu'il fera ou dira. Il a besoin d'encaisser le coup, de se dire qu'il n'est pas en train de rêver, que tout ceci se passe réellement, que ce n'est pas un rêve, ou un cauchemar selon le point de comparaison. Peut être que s'il se pince, il se réveillera, et tu ne seras plus là, mais ce n'est pas aussi simple que ça. Le silence s'installe quelques instants, mais contrairement à d'autres silences qui peuvent être angoissant, celui-ci est incroyablement apaisant, plus que ça même, il cajole vos âmes comme si finalement, c'était la parfaite conclusion à ce que tu venais de lui dire. S'il regardait le paysage, tes yeux ne regardaient que lui, et sa cigarette. Ceci était secondaire, mais ça aussi, il faudrait qu'il arrête, il y arriverait un jour quand il aura régler d'autres soucis que celui-ci. Tu préférais qu'il soit addict de tes lèvres plutôt que de cette cochonnerie. Mais rien n'est aussi simple que ça malheureusement, mais comme dit, c'était secondaire, ce n'était pas une priorité. Si sa présence à tes côtés te réchauffait, ton corps réagissait au froid du dehors, notamment tes joues et le bout de ton nez qui commençaient à se glacer. Il en profite pour te caresser une joue avant d'ouvrir à nouveau la bouche pour te répondre. Ses mots sont un peu maladroits, rien de méchant, tu sais qu'il veut te complimenter et tu le prends comme tel. Si tu voulais lui rendre la pareille, tu pourrais le faire, mais tu ne veux pas le rabaisser à ce qu'il est encore, tu veux voir plus loin que le bout de ton nez. Tu lèves les yeux au ciel, souriante. Et finalement tu lèves un bras comme pour décrocher quelques choses.

" Tiens accroche ses étoiles dans mes yeux tu veux bien ? Comme ça nous formerons la plus belle paire qui soit. "

La plus belle paire de quoi ? Tu ne précisais pas, mais cela pouvait être de tout et n'importe quoi en la circonstance, la plus belle paire d'yeux, de corps, de fesses aussi pendant qu'on y est. Tu jouais la carte romantique parce que tu savais qu'il aurait quoiqu'il arrive du mal à exprimer les choses comme il le voudrait, il n'en avait pas l'habitude. Et il en vint à dire qu'il voulait voir un psy pour savoir ce qui clochait chez lui.

" C'est comme tu le désires. Si tu veux faire cette analyse alors faisons là, mais ne te sens pas obliger de le faire pour être avec moi. Si tu veux des réponses tu peux agir de la sorte, mais est ce que tu as vraiment besoin de ses réponses là ? Ne vont-elles pas te faire plus de mal que de bien dans le fond ? Mais tu es libre d'agir à ta guise concernant ceci. "

Et instinctivement, tu viens te blottir dans ses bras. Ce n'est pas trop difficile, il est plus grand que toi, mais aussi parce que tu commences à avoir un peu froid, et son corps est chaud, ta tête à l'abri de la brise qui souffle dans le creux de son épaule.
Meliodas McNeil
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A Year Without Rain

Can you feel me when I think about you?
Etait-ce vraiment la réalité ? Est-ce que son fantasme devient réel ? Pouvait-il vraiment être dans une relation avec quelqu’un de sain d’esprit ? Ils ne faisaient pas partie du même cercle familial. Cela se voyait dans leurs maisons. Celle de Meliodas était sale, froide, où des tâches de sang pouvaient parfois se voir, ainsi que des traces de combats. Tandis que celle de Lorna était soignée et chaleureuse. Cette différence mettait quelque peu Meliodas mal à l’aise, surtout pour elle. Malgré les assurances de la jeune femme sur le fait de vouloir l’aider complètement pour reprendre sa vie en main. Il ne doutait pas d’elle, ni de sa confiance. Cependant, elle n’était pas une psychologue et n’était pas médecin. Peut-être que d’aller voir une personne, un professionnel dans ce genre de domaine pourrait l’aider dans ses diverses carences, ou peut-être qu’au contraire, cela le ferait plonger encore plus dans un abîme obscure. Il avait besoin de savoir ce qui n’allait pas, histoire de pouvoir protéger Lorna de ses problèmes. En les connaissant, ils pouvaient y faire face au mieux. Il n’avait pas envie particulièrement d’aller dans cet endroit horrible pour raconter sa vie. C’était une chose de la raconter à Lorna, qui avait ce regard si brillant qu’un millier d’étoiles. Un regard pénétrant qui invitait à la confession. Il ne savait pas vraiment, si c’était le bon choix mais cela en était un. Il avait peur d’être jugé par ce genre de personnes, peur d’avoir des problèmes si énormes que cela soit insurmontable pour eux deux. Pourtant, cela pourrait le faire avancer d' un point de vue mental . Il se sentait perdu concernant ce rendez-vous avec le psychologue. Pouvait-il le faire une deuxième fois ? Confirmer les dires de la psychologue de l'assistante sociale ou le contraire ? Devait-il en parler à Lorna de cela, en brisant le moment magique qu’ils vivaient sur le balcon, tandis qu’il fumait sa cigarette. Cela l’aidait à se détendre, à se calmer. C’était une addiction comme une autre qu’il avait. Il ne disait rien pour le moment, s'émerveillant quelque peu du paysage en face de lui. Keern était magnifique en tout temps, mais en hiver, il y avait un aspect qui relevait du fantastique. Il avait fini par parler, à la complimenter à sa manière, avec ce qu’il arrivait à dire. Elle leva la main vers le ciel, en disant une phrase que Meliodas ne comprit pas vraiment.

L’incompréhension se lisait sur son visage et il pencha la tête sur le côté comme un petit chiot perdu tout en recrachant sa dernière goulée de tabac, écrasant le mégot dans le cendrier non loin.

-Je n’ai pas besoin de les accrocher, ni de les attraper car ils sont déjà là, déclara-t-il après quelque seconde de réflexion, d’un ton incertain.

Meliodas avait fini par lui dire son idée d’aller voir un psychologue pour voir ce qui clochait chez lui, pour tenter de les aider. Elle partagea ses doutes concernant cela tandis qu’elle venait se blottir contre lui. Meliodas eut un petit sourire tandis qu’il embrassa le haut de son crâne, tout en l’enlaçant à son tour pour profiter de sa chaleur et de la douceur du moment malgré le froid mordant qui se glissait d’une manière insidieuse à travers leurs vêtements.

-Je vais réfléchir à propos du psychologue, et non, je veux être avec toi. Je n’y vais pas que pour toi, mais pour moi aussi, cependant, je comprends ton point de vue d’où mon hésitation à y aller et à demander ton avis car je comprends rien à ce genre de choses, murmura-t-il, sa tête contre la sienne, la berçant doucement au creux de ses bras.


@Lorna Brown

Lorna Brown
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  @Meliodas McNeil   



Tu te voulais métaphorique avec ses étoiles, car pour lui, tu serais prête à décrocher la lune, rien ne semblait t'être impossible, parce que tu voulais qu'il y croit lui aussi, car il le méritait, il le méritait plus que personne d'autres. Mais ça, il n'arrivait pas encore à le croire, il se disait encore qu'il ne doit plus se dire, manquant de confiance pour avouer les choses d'une meilleure façon. Mais tu avais déjà appris à lire à travers ses mots, à lire au delà des simples faits qu'il pouvait t'énoncer, tu savais que ton coeur lui appartenait et vis versa. Il voulait donc avancer dans un sens qui ne serait pas le plus simple et facile pour lui, mais tu ne l'empêcherais pas d'aller voir un de tes confrères, un psychologue donc. Tu en connais certains qui lui conviendrait, mais c'est à lui de faire son choix, toi tu n'es que sophrologue, ce n'est rien par rapport à ce qu'un psy pourrait lui faire même si la différence n'est pas si importante que ça. Tu vois clairement ceux qui viennent pour se relaxer mais aussi voir une personne en qui se confier. Et ils sont plus nombreux que tu ne le voudrais mais tu ne peux les empêcher d'agir de la sorte, ils se sentent à l'aise, et donc, ils te confient des choses qu'ils ne devraient pas, mais avec le secret professionnel, tout ça, tout ça, ils se savent à l'abri. Quoiqu'il en soit, tu te blottissais contre lui pour deux raisons, parce que tu commençais à avoir froid, et parce que tu avais envie de cette tendresse là alors qu'il venait de finir sa cigarette. Il t'embrassa ce qui était à portée de ses lèvres, le haut de ton crâne et tu en souriais. Ses bras ne tardèrent pas à venir contre toi, et là, tu te sentais en sécurité, tu te sentais bien dans ses bras musclés.

" Tu sais, je pense qu'il y a des choses de ton passé qui n'ont pas à être ressorti par une personne que tu ne connais pas. Il n'y a pas à rouvrir certaines blessures, parce qu'au final, ça peut faire plus de mal que de bien. Alors c'est comme tu le souhaites, comme tu le sens. Tu sais que si tu veux partager d'autres choses avec moi tu peux aussi. Ce n'est pas parce que nous passons un moment tendre comme celui-ci que tu ne peux pas. Mais tu es libre d'agir comme tu le désires Mel'. Bon là, je crois qu'on ferait mieux de rentrer si on ne veut pas finir en glaçons par contre. "

Mal gré, tu te détaches de lui avec un petit sourire, lui prenant la main pour retourner au chaud à l'intérieur. Est ce que tu as envie qu'il te raconte plein de choses tristes dans l'immédiat ? Pas forcément, mais tu lui as fait comprendre qu'il pouvait. Après vu que tu commences à avoir froid, il peut aussi chercher à te réchauffer, tu ne seras pas contre du tout, mais là encore, tu ne forceras pas les choses comme depuis le départ, tout se fera le plus naturellement du monde, et c'était bien ça le plus beau dans cette relation là.

Meliodas McNeil
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Etre aux côtés de Lorna était dépaysant pour Meliodas. A ses côtés, Meliodas avait l’impression que son avenir changeait de couleurs. Passant d’un noir obscur et glauque à quelque chose de beaucoup plus clair et apaisant. Elle semblait peu à peu rogner les motifs d’un passé violent pour quelque chose de plus doux. C’était comme si un peintre s’amusait à repeindre sa toile pour ajouter des couleurs beaucoup moins déprimantes. En même temps, ce n’était pas compliqué de faire pire que sa toile. Peut-être celle de son père ou de sa grand-mère. Sa toile était simple, elle était noire avec quelque touche de rouge et d’un gris anthracite. C’était sa toile lorsqu’il avait rencontré Lorna dans ce même bar. Il avait un sourire mauvais, des intentions mauvaises qui montraient à quel point sa vie l’avait usé jusqu’à l’âme. Lorna l’avait changé plus qu’elle ne le pensait. Il s’était quelque peu écarté des vols même s’il continuait, car c’était un mécanisme de défense ancré en lui et qu’il serait compliqué d’arrêter pour lui. Il était comme addict au vol, à l’adrénaline et même le plaisir d’avoir quelque chose de simple. Meliodas avait même l’impression que c’était dans l’essence même de son âme. C’était en volant les autres que son père était sympathique avec lui. Enfin, il évitait de le frapper trop fort, c’était pour les normes déséquilibrées de Meliodas, de la sympathie. Meliodas savait que c’était faux maintenant, mais le jeune homme avait pris cette habitude, ce repère comme acquis. Il devrait arrêter mais il ne pouvait s’en empêcher, ses mains travaillaient parfois toutes seules. Enlacant Lorna pour tenter de la réchauffer tandis qu’il terminait sa cigarette, il se laissait à imaginer un avenir où ils seraient ainsi, ensemble, complémentaires dans leurs défauts et leurs qualités. Réfléchissant encore au fait d’aller voir un psychologue, et à ses mots.

-Je sais que certaines choses ne devraient pas sortir de ma tête, tout court, Lorna, ainsi que des risques, c’est pour ça que j’hésite, mais quelque part…, répondit Meliodas dans un murmure. Je veux me confier à toi, plus qu’à n’importe qui, je te fais entièrement confiance car tu ne m’as pas balancé à la police, mais bon aussi, parce que je..hum, je t’apprécie beaucoup, tu m’aides énormément, merci beaucoup, mais je ne veux pas t’ennuyer avec ça, ajouta-t-il d’un ton plus bas et plus cajolant.

Ils se détachèrent quelque peu pour rentrer dans le bar qui avait vu naître leur rencontre. Meliodas se dirigea vers un endroit plus confortable ainsi qu’un peu plus isolé du bar. C’était près de la cheminée afin qu’elle puisse se réchauffer. Il vint s’asseoir sur le canapé en cuir marron, en face de celle-ci où un feu crépitait. La chaleur le réconforta quelque peu. Hésitant un moment, Meliodas vint à enlacer Lorna dans ses bras musclés, tandis qu’il levait deux doigts pour commander de l’alcool. Il respira la douce odeur de Lorna tandis qu’il l’enlaçait. Le serveur revint avec la même commande qu'ils avaient avant d’aller sur le balcon, tout en lançant un regard méfiant sur Meliodas. Il eut un petit sourire en sachant la raison. Il n’était pas rare pour Meliodas d’être avec une fille dans le bar, soit pour la voler ou pour coucher avec elle afin de mieux la voler. Ce coup-ci, c’était différent. Il admirait cette femme car elle lui faisait ressentir des sentiments inconnus. Le serveur le comprendrait bientôt de toute façon. Ses doigts caressèrent la douce peau soyeuse de Lorna. Ils étaient plongés dans un silence confortable, car Meliodas se gardait de dire quelque chose. Cependant, Lorna lui avait dit qu’il pouvait tout lui dire. Elle comprendrait sûrement.

-J’ai eu un diagnostic psychologique quand j’étais petit, commença Meliodas, coupant court au silence tandis qu’il regardait les flammes.

Il voulait lui dire la raison qui le poussait à faire cela. Meliodas voulait savoir la vérité concernant cette histoire. Meliodas voulait savoir s’il était vraiment dangereux pour son frère, à cette époque, ou tout cela n’avait été qu’une machination pour les séparer.



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Lorna Brown
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  @Meliodas McNeil   



Si on t'avait dit que ça se passerait comme ça, avant même de le connaître, tu ne l'aurais pas cru, mais tu as su discerner dans son regard, plus que ce qu'il veut bien montrer aux autres, plus que ce que les autres veulent voir surtout. Et tu étais tombée sous le charme, il n'y a rien d'autres à dire sur cela, c'était indéniable, et heureusement réciproque. Tu aurais été bien bête de te retrouver face à lui alors que tu n'aurais pas été plus qu'une simple cible pour lui. Mais heureusement, ça n'avait pas été le cas, et jusqu'à présent, vous couliez des jours heureux, malgré les circonstances. Oui, tu n'avais pas prévu de le voir, tu pensais chiller tranquillement mais tu étais venue le chercher pour qu'il ne passe pas la nuit dans cette cellule, et que vous puissiez passer un moment réconfortant ensemble. Même si ce n'était la soirée que tu avais prévue, cette soirée te plaisait tout autant, si ce n'est plus, surtout au vue de comment tout cela se passait. Quoiqu'il en soit, s'il avait envie de tenter l'expérience du psy, il pouvait, tu n'en priverais pas, même si présentement, tu le conseillais sur ce qu'il pourrait faire, le choix lui revenait, et tu n'irais pas contre bien entendu. Tu le laissais te répondre alors que tu commençais à avoir un peu froid dehors quand même. Tu ne crains pas trop le froid, mais tu étais habillée trop légèrement pour le combattre efficacement puisqu'à la base, c'était pour sa cigarette, un vice que tu ne pourrais lui reprocher, et qui ne durait qu'un instant, le temps de la griller.

" Tu sais que tu ne m'ennuieras pas avec ça, d'accord ? Si je te le dis, c'est que tu peux, mais libre à toi de me le dire, et/ou de le dire à une tierce personne qui pourrait te donner des conseils différents des miens, d'un point de vue plus extérieur. C'est à toi de voir le choix que tu veux faire. "

Quoiqu'il arrive, le choix ne sera pas foncièrement mauvais, mais pourrait avoir des répercussions différentes sur son âme en phase de guérison. Rien n'est encore fait de façon définitive, mais tu vois de tes propres yeux qu'il change déjà, en mieux, en bien, et ça réchauffe ton coeur, même si là, tu as besoin de rentrer au chaud pour ne pas finir congelée. Et donc vous finissiez par rentrer à l'intérieur à nouveau. Vous vous mettiez dans un coin, tranquille, presque au calme comme si finalement, il n'y avait que vous deux. Et après avoir commandé de nouveaux verres, Meliodas reprit la parole, il semblait avoir fait son choix, celui de te confier un nouveau pan de son passé. Et donc tu le regardait, l'écoutant avec attention à présent. Qu'est ce qu'on avait pu lui diagnostiquer à l'époque ? Tu ne sais pas trop, même si ça existait, c'était un peu plus limité qu'aujourd'hui, et que donc, ce qu'on a pu lui dire à ce moment était potentiellement faux.

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