prénom, nom Il s'appelle Meliodas McNeil, mais déteste énormément son prénom, préférant se donner un surnom. âge, lieu de naissance Il a 24 ans et est né à Glasgow. origines, nationalitéIl a des origines anglaises et écossaise.situation amoureuse, orientation sexuelle Célibataire, bisexuel. emploi, situation financièreIl n'a pas d'emploi à proprement parlé, il est dans les petits trafics illégaux et certaines arnaques.groupe Fearthainntraits de caractère Meliodas est un jeune homme intelligent et plutôt débrouillard. Il se dépatouille de ce qu'il sait faire afin de pouvoir gagner sa vie. Il a tout aussi un caractère bien trempé . Plutôt charismatique, Meliodas sait charmer avec des mots, et aussi faire peur lorsqu'il doit le faire. Il sait manipuler son monde mais peut vite se retrouver déconcerté lorsque quelque chose arrive à contrecarrer ses plans. Il est intrépide et n'a pas froid aux yeux. Un impulsif dans l'âme, assez colérique, allant parfois à la violence pour régler ses comptes. Le jeune homme est assez calme, cependant, plutôt observateur et calculateur. Il est aussi assez maladroit et parfois un peu naïf dû à son jeune âge.
trigger warning: Violence psychologique et physique,suicide, alcool, drogue ainsi qu'abandon d'enfants.
wildest dreamsTout était silencieux au sein de la petite maison de campagne. Rien ne se faisait entendre dans ce calme ambiant. Un silence qui pouvait bien paraître morbide, aux yeux des autres personnes qui venaient par ici. Même le vent qui soufflait violemment, ne faisait pas trembler, ni siffler les parois vitrées. Même la pluie semblait silencieuse alors qu’elle tapait vigoureusement contre les mêmes fenêtres. Pourtant, tout était calme, trop calme. C’était comme si le temps était figé, comme si aucune personne ne vivait dans cette maisonnette.
Bam…
Un verre tinta contre la table de basse usée par le temps et les coups. Un son rauque se fit entendre dans le silence qui régnait jusqu’alors en maître. Meliodas leva ses yeux vers son père qui le fixait d’un air hagard. La froideur de son regard le transperçait toujours autant, même s’il avait grandi et s’était renforcé afin de pouvoir se battre et jouer aux grands durs dans les rues. Même si le jeune homme de 23 ans jouait au petit caïd du coin, il ne pouvait que se sentir paralysé face au mauvais regard de son père dressé contre lui. Il avait l’amère impression d’être une biche hypnotisée par les phares d’une voiture. Paralysé, tétanisé et souvent l’issue en était fatale. Pour autant, son père n’avait pas l’air dangereux à ce moment. Amaigri, le teint presque jaunâtre à cause de l’alcool. Pathétique était le mot que les gens prononcent pour décrire cet homme, qui avait été autrefois fort et puissant. Etait-ce ce souvenir qui dansait dans sa vue tandis que Meliodas le regardait ? Etait-ce à cause du souvenir fugace de l’homme fort et violent, qu’il se retrouvait ainsi sous ce regard pénétrant ?
Bam…
Le verre tinta à nouveau contre la table, vidé du liquide ambré, le préféré de son père. Secouant la tête, afin de chasser cette impression qui le mettait mal à l’aise malgré son caractère bien trempé. Ses yeux verts allèrent même chercher un autre endroit à regarder afin d’éviter le regard de son père. Ses yeux épousaient chaque courbe de la petite pièce qui servait de salon. Il fixait même les différentes fissures, se souvenant que c’étaient en général, les poings de son père qui les causaient. Même si, certaines, beaucoup plus récentes étaient de sa faute. Son regard balaya à nouveau la pièce, faisant tout pour ne pas fixer l’homme en face de lui. Il regarda la saleté, la crasse qui noircissait les murs naturellement blanc. Tout était bordel dans cette maisonnette. Des mégots de cigarettes gisaient dans un cendrier, des vêtements sales étaient éparpillés au sol, tandis que la nourriture avait été posée en équilibre et oubliée sur une commode jonchée de détritus. Même l’odeur de la maison était presque irrespirable. La maisonnette entière sentait le tabac, l’alcool et la crasse. Son père n’avait jamais bougé un petit doigt pour passer ne serait-ce qu’un peu le balai, et Meliodas le faisait de temps en temps. Une moue boudeuse apparut sur ses lèvres alors qu’il pensait que le ménage devait être fait, un de ces quatres. Cela ne sera jamais son père. Son regard continua à balayer la pièce, évitant encore et toujours son père qui le fixait. Il sentait son regard peser sur lui, alourdissant ses épaules, le vissant à sa chaise précaire et cassée.
Un détail de la pièce attira le regard du jeune homme. Un cadre photo poussiéreux posé sur une commode faite en bois de chêne massif, usée par le temps. De toute façon, tout était usé et désuet au sein de cette maison. Sauf pour ce qui était de sa chambre. Ce détail l’attira, car c’était le seul réconfort qu’il pouvait trouver en ce moment face au regard de son père, qui lui promettait mille souffrances pour l’avoir fait lever de son lit et aller le chercher au petit commissariat de la ville. Ce cadre photo était poussiéreux, au point qu’une épaisse couche grisâtre recouvre les bordures du cadre. Il était posé là, non loin de lui. Il eut un reniflement en voyant le soin qui était apporté pour une simple photo. La commode était la plus rangée et la plus nettoyée. La photo trônant sur celle-ci alors qu’elle ne reflétait qu’un horrible mensonge. Pourtant, il tenait à la nettoyer, à ranger autour d’elle. Meliodas ne savait pas vraiment pourquoi il faisait cela. Peut-être parce que c’était son souvenir le plus joyeux, avant l’incident.
Bam….
A nouveau le verre claqua contre la table basse, mais d’une manière plus brutale. Meliodas sursauta face au bruit soudain, et son regard se détourna de ce souvenir, pour se fixer sur son père qui regardait le même cadre photo. Une tension s’installa dans la pièce tandis que son père serrait les poings à s’en blanchir les phalanges. Un hoquet sorti des lèvres gercées de son père suivi de près par un soupir. Meliodas sentit d’ailleurs l’haleine putride d’alcool et de tabac à travers le souffle exaspéré de son père.
“
Mon fils” entendit-il d’un ton dur, rauque.
Il arrivait à entendre de la lassitude, de la colère, de l’amertume…Mais surtout de la haine pure à travers les deux mots prononcés platement par son père. Un silence s’abattit soudainement et Meliodas crut entendre la pluie s’arrêter soudainement, comme si son père, Earl, avait ordonné de le faire. Le regard de l’homme le plus âgé s’attarda un moment dans le jardin avant de retourner la tête aussi vite pour fixer son regard cruel sur lui.
“
Mon fils” répéta-t-il du même ton mais avec une moue plus mauvaise qui montrait très clairement ce qu’il pensait de lui.
“
Je me rappelle encore le jour de ta naissance. C’était un jour comme celui-ci, pluvieux et orageux, très froid bien que c’était l’été. Ta mère était si heureuse. Lorsque je la regardais alors qu’elle te tenait dans ses bras, ses yeux étaient illuminés d’une joie pure, d’un émerveillement le plus total. J’avais l’impression qu’elle voyait un tout autre univers à travers toi. Pourtant, mon fils, tu étais laid, petit et braillard. Fripé comme une vieille serpillière. C’était ce que je voyais à travers toi. Un truc inutile qui faisait du bruit inutilement. J’aurais peut-être dû parier contre ta mère, ce jour-là. Elle voyait en toi, un avenir, moi, un bon à rien. J’aurais gagné. Bref, tu as compris, mon fils. Jamais, je ne t’ai aimé. Je t’ai toujours haï.Ta mère était accaparée par toi, au moindre bruit, au moindre souffle alors qu’elle n’était qu’à moi, rien qu’à moi. Tu me l’as volée et tu me l’as enlevée à tout jamais. Tout est de ta faute” commença Earl avec un regard haineux voilé par une tristesse feinte.
Meliodas serra les poings en écoutant son père. Cet homme avait frappé sa mère, la dénigrant tout en la harcelant, jusqu’à qu’elle ne soit plus qu’un oiseau en cage dans cette maisonnette vétuste. Il avait vu le regard de sa mère se voiler tandis que son père, ivre, ramenait des femmes dans leur chambre. Il avait vu sa mère hurler et vaciller sous les coups de son père. Il avait vu sa mère dépérir de plus en plus tandis que son père resserrait son emprise sur elle. Pourtant, était-ce sa faute ? Peut-être que tout cela était arrivé, à cause de lui, de son existence ?
“
Même toi, tu le sais, mon fils, je te l’ai assez répété tout au long de ton enfance. Elle voulait partir, s’enfuir loin de toi car c’était toi qui la retenait prisonnière. Prisonnière de son amour pour toi, esclave de toi. Combien de fois, elle était partie, te laissant ici avant de revenir ? Une bonne dizaine de fois. Tout cela à cause de toi. Elle n’a pas eu le choix. Elle devait le faire pour partir loin de toi. Tu t’en souviens, après tout, c’est toi qui a tout découvert ce qu’elle avait fait pour se libérer de ton emprise. T’avais 7 ans mais ce genre de choses marquent” Continua-t-il avec un rictus cruel tandis que Meliodas frissonnait en repensant à la scène.
Une scène qu’un enfant ne devrait jamais voir. Il s’en souvenait comme si c’était hier. Du sang partout, sur les murs blancs, sur le parquet, sa mère allongée sur le sol. Un silence macabre dans la maison.
“
Oui, tu t’en souviens. Tu l’as tuée, mon fils. Pas directement mais tu as fait cela. Au moins, elle est dans un meilleur endroit, loin de toi, de son amour étrange pour toi. Le petit être qui m’a tout pris. En plus de tout me prendre, tu ne faisais jamais rien de bon. Je voulais un fils droitier, j’ai eu un gaucher. Je voulais un fils bon et concentré à l’école, j’ai eu un fils incapable de se concentrer plus de deux minutes sans faire une bêtise. N’était-ce pas normal que je te frappe, que je te bats alors que tu m’as pris tout ce que je possédais, même du temps. Puis, j’ai rencontré une femme Alessa, et j’ai eu ton petit frère Conan. Au moins cette femme savait ce qu’il fallait faire avec toi. Je me rappelle même du jour où elle t’a fait cette cicatrice sur les côtes, juste parce que tu voulais ta mère. Je me rappelle même quand elle enfermait pendant plusieurs jours dans la même pièce. Te donnant juste un minimum à boire et à manger. Elle savait te gérer mieux que moi. Elle ne voulait pas de toi, elle voulait même qu’on t’abandonne aux services de l’Etat. Puis, elle est partie, lorsque j’ai refusé de le faire. Tu vois, je ne suis pas un mauvais père” Dit Earl sur le même tout en se servant un énième verre de ce liquide ambré
Meliodas secoua la tête en écoutant son père. Il n’avait pas vraiment le souvenir, mais tout n’était pas qu’un mensonge. Alessa le détestait, le rendant plus qu’agressif, changeant son comportement. Elle le battait mais elle n’avait pas voulu l’abandonner à l’Etat, bien au contraire, c’était la seule fois qu’elle le défendait.C’était son père qui voulait l’abandonner et quand elle avait refusé, il l’avait viré.
T
u n’es qu’un menteur, pensa Meliodas.
Un gloussement sournois sortit des lèvres de son père, dans ses yeux, une lueur mauvaise et rancunière brillait.
“
Je me suis vengé sur Conan, en le mettant aux services de l’Etat, mais j’aurais dû t’envoyer aussi. Au moins, les services sociaux t’ont pris un certain temps. Du temps béni pour moi, mais je n’ai pas pu t’abandonner. Sais-tu pourquoi ? Non, ce n’était pas parce que je t’aime mais parce que je voulais te briser, tout te prendre, comme tu m’as tout pris. Conan méritait une meilleure vie que celle que tu as. Oui, mon fils, je voulais te pourrir la vie mais maintenant. C’est toi qui pourrit la mienne” termina-t-il en faisant claquer son verre, après sa gorgée.
Etrangement, Meliodas eut un petit rictus suivi d’un reniflement amusé. Un regain de confiance s’empara de lui tandis qu’il se leva, malgré sa petite taille, le jeune homme le toisait avec toute sa haine réciproque.
“
Voyons, papa ou plutôt Earl. Tu as semé la graine de la haine, donc, tu la récoltes” ricana Meliodas avant de partir du salon.
Il lança un dernier regard à la photo qui montrait une jeune femme aux cheveux blonds et aux yeux verts comme lui, se tenir avec un sourire radieux, un bébé dans les bras. Un claquement de bois se fit entendre ainsi qu’un grondement sourd. Un sourire cruel apparut sur les lèvres du jeune homme avant de partir.
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