Coffee's the way to the heart - ft Dixie Cohen
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Coffee's the way to the heart - ft Dixie Cohen

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Edwin Cairns
Edwin Cairns


Age : 32
Occupation : guide touristique maritime
Statut : coeur libre et sur ses gardes, des expériences qui n'ont jamais duré bien longtemps
Quartier : loue un studio modeste au nord de la ville, pas besoin de grand chose quand il passe la majorité de son temps sur son bateau
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Prénom, pseudo : skellig
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coffee's the way to the heart

Journée quelque peu éprouvante. Edwin venait de rentrer de sa visite hebdomadaire auprès de sa mère. C’était toujours un moment délicat. Il se sentait un peu déconnecté du monde qui l’entourait, il avait besoin de redescendre. Après avoir erré quelque peu dans les rues du centre-ville, il prit la décision de se diriger vers le café où il se rendait habituellement. Rien de mieux qu’une boisson chaude en ce temps grisâtre et douteux pour s’apporter un peu de réconfort, quel qu’il soit.

Lorsqu’il poussa la porte du salon de thé, il se retrouva face à une marée de clients qui visiblement attendaient tous leurs commandes. Au début pressé par une envie de faire demi-tour, Edwin se résigna finalement et fit la queue à son tour, trop motivé par les différentes odeurs torréfiés et sucrées qui donneraient faim à n’importe qui. Au moins, il aurait du temps pour se décider même si au final, il commanda exactement la même chose que d’habitude ; un simple caramel macchiato dans un grand gobelet à emporter. Rien de fantaisiste, mais suffisant pour conforter notre marin.
« Je suis désolée, votre commande ne sera pas prête tout de suite, ça ne vous dérange pas d’attendre ? Ça devrait être prêt d’ici une dizaine de minutes. » Ah. Edwin haussa les épaules, confirmant que ce n’était pas grave, qu’il comprenait et qu’il attendrait sagement qu’on l’appelle pour récupérer son dû. En vrai, ça l’ennuyait un peu mais il n’avait rien d’autre de prévu une fois sorti du café. Slalomant à travers la foule et obligé de jouer des coudes, il trouva une table légèrement à l’écart des autres où se poser le temps de recevoir sa commande plutôt que de rester planté au comptoir comme un benêt. Une personne se trouvait en face de lui mais qu’importe, il n’était pas là pour longtemps. Alors que les secondes passaient à vitesse défiant toute concurrence –ironie bien sûr-, Edwin laissa son regard traîner sur la table devant lui et aperçut un livre posé là. Il pivota légèrement sa tête de façon à en lire le titre. « Frankenstein de Mary Shelley ». Tiens, c’est marrant, ça lui rappelait quelque chose. Ses yeux divaguèrent et tombèrent sur la silhouette d’une jeune personne, légèrement recroquevillée aux longs cheveux roux. Sa main cachait son visage mais ses épaules semblaient tressauter à intermittences régulières. C’est alors qu’un reniflement sonore finit de confirmer les doutes d’Edwin. Cela paraissait être un gros chagrin. « Excusez-moi, vous allez bien ? » Non imbécile, elle ne va pas bien. Le jeune trentenaire grimaça légèrement, se sentant idiot. Mais sa bienveillance ne pouvait pas le laisser ignorer une personne visiblement en mauvaise position.  


Dixie Cohen
Dixie Cohen


Age : 23
Occupation : étudiante en psychologie bien qu'elle aimerait parfois tout abandonner pour suivre la nature.
Statut : célibataire, coeur meurtrie par un amour maudit. sentiments éphémères et faux, d'une souffrance aussi douloureuse qu'une explosion d'étoile.
Quartier : petite demeure familiale dans le quartier nord, vivant avec ses vieilles tantes et cousines.
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Prénom, pseudo : munson
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coffee's the way to the heart

il a fallu un seul sms d'une personne qu'elle ne pensait plus revoir pour replonger la rouquine dans une spirale infernale alors qu'elle sortait à peine la tête de l'eau. Ses tantes l'oubliaient presque tant elles étaient obnubilées par l'histoire avec Amy McFarlane et de se faire bien voir par le reste du village, alors pour elle c'était une bénédiction. Mais ce son sonore, ce nom, ces mots je suis de retour en ville l'ont mise dans une colère noire dont elle ne l'avait encore jamais été de toute sa vie. Elle était loin d'avoir espéré qu'il revienne un jour, très loin de se dire qu'elle pourrait le recroiser à Keern. Mais après plusieurs échanges toujours à travers quelques messages, laissant la rouquine perplexe dans son lit pleine de haine, finissait par briser son coeur une seconde fois je ne suis pas revenue pour toi. Des mots foudroyants, transperçant sa cage thoracique qui ont créé des larmes à lui en dévaler les joues et tremper son oreiller. Elle qui se pensait plus forte, n'arrivait même pas à se lever pour prendre une douche. Mais ce qui fut le plus surprenant, c'était ce verre d'eau et cette boîte d'aspirine posés sur son chevet. Elle se disait que c'était peut-être sa cousine, n'imaginant pas une seule seconde que ça pouvait être ses tantes. Puis après réflexion, elle s'est souvenu de cette odeur si familière durant un petit moment de somme après épuisement. Il ne pouvait y avoir qu'une personne en ce moment qui portait ce parfum et c'était sa mère. Quel bon timing, elle revenait pile au moment où elle était au fond du trou à cause de l'homme qui l'avait mise déjà dans cette situation. Dixie pleurait peu, elle était même d'une telle force que parfois on la pensait froide mais là les mots étaient trop dur à supporter, sa peine était encore trop grande et trop présente. Dès lors un shot d'eau et de son aspirine, elle attrapait enfin un courage pour enfin sortir de son lit et ouvrir sa fenêtre afin de s'aérer un peu. L'air frais qui entrait dans ses poumons, cette odeur humide d'une saison d'automne qui était sa préférée arrivait à lui décrocher un sourire. La nature était sa meilleure amie, la seule qui arrivait à penser ses peines. Peu après, la rouquine rejoignait sa douche et s'habillait vite fait pour sortir, sans dire un mot et ne cherchant pas à savoir si c'était bien sa cousine ou sa mère qui avait pensé à elle. Le froid avait rougit ses joues plus qu'elle ne l'était déjà par ses larmes et si aller en ville semblait rapide, il n'en est pas moins qu'elle ressentait un nouveau coup de poignard en voyant son ex se balader tranquillement en ville. C'était trop dur et clairement il fallait qu'elle l'évite, entrant dans le premier café sur son chemin. Par chance, il y avait du monde, ce qui découragerait sûrement celui qu'elle voulait éviter, mais afin de pouvoir y rester, elle se devait elle aussi de commander quelque chose. Ce fut rapide, un thé car elle n'avait pas pris le temps de regarder le reste de la carte et après cela, elle s'asseyait à la table la plus cachée du café tout en mettant une capuche sur la tête. Elle pensait pouvoir empêcher les larmes de couler puisqu'elle était en public mais ça lui était impossible. Alors elle finissait son thé en solitaire, posant son livre favoris sur la table au cas où elle aurait besoin de se cacher derrière si il entrait. Mais ce fut tout autre, d'une voix familière qui s'adressait à elle peu de temps après. Dixie relevait à peine son visage, remarquant la silhouette qu'elle reconnaissait. Ayant bien trop honte de sa faiblesse et vulnérabilité, elle se cachait encore plus en essayant de cacher son visage tout bouffi. pas de jumelles aujourd'hui ? demandait la jeune femme en évitant sa question. Sa présence ne lui était pas désagréable, elle savait bien que son interlocuteur avait une certaine douceur apaisante.

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Edwin Cairns
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Le temps semblait s’écouler au ralenti, et le café ne désemplissait pas. Edwin craignait que sa commande ne soit passée à la trappe entre deux autres. Ça ne lui était jamais arrivé encore, mais aujourd’hui pourrait s’avérer différent.
La personne en face de lui tentait tant bien que mal de se cacher, sûrement honteuse de l’état dans lequel elle se trouvait. On est rarement dans son plus beau jour quand on pleure. Les yeux rouges et gonflés, les traits du visage bouffis, une nécessité d’avoir quelques mouchoirs à portée de main. On tente de camoufler, surtout lorsqu’on se trouve face à un inconnu. Quoique, inconnu, Edwin ne l’était pas tant que ça aux yeux de la jeune fille rousse. Il comprit tout de suite quand elle mentionna les jumelles. Il avait décidément le chic pour croiser certaines personnes au meilleur moment et au meilleur endroit. Cependant, à deux doigts de se sentir malchanceux, sa remarque le laissa afficher un sourire. « J’avais promis de les laisser au fond du tiroir la prochaine fois, je suis une personne de parole. » Il était certain qu’on ne l’y reprendrait pas deux fois. Il lui arrivait d’y repenser de temps en temps, et des frissons de gêne ne manquaient jamais de lui parcourir l’échine.

Son regard se reposa sur le livre de la jeune femme. Il lui arrivait de lire également. Peu dernièrement, car il avait été assez occupé avec son bateau et ses touristes à voguer en mer, les laissant s’enchanter devant des mouettes et divers goélands. L’hiver néanmoins, quand le port était désert avec des allures de lieu hanté, il appréciait se détendre à la capitainerie avec un livre entre les mains. Il n’arrivait plus à se souvenir du dernier ouvrage qu’il avait parcouru des yeux. Cela aurait pu être un sujet de discussion, mais la jeune femme n’apprécierait peut être pas qu’on la bassine sur ce thème à cet instant précis. Un autre reniflement sonore le sortit de ses pensées de dernières lectures. Une idée lui vint alors, et il fouilla dans les poches de sa veste. Bingo, c’était son jour de chance. Un paquet de mouchoir neuf qui n’était même pas entamé, si ce n’était pas une aubaine. Il le poussa du bout des doigts sur la table en direction de son interlocutrice chagrinée. « Vous en avez plus besoin que moi. » Se sentir altruiste était une chose, mais il se sentait surtout redevable de la frousse qu’il lui avait flanquée l’autre jour en plein crépuscule.

Edwin savait d’avance qu’un silence embarrassant viendrait sûrement s’installer par la suite. La jeune femme n’avait sans doute pas envie de parler, pas dans l’état dans lequel elle était. Il sentit alors le stress monter à l’idée de se retrouver dans une situation pareille.  Il se retourna sur sa chaise, guettant le comptoir. Ils sont en train de la traire cette vache ou quoi ?



Dixie Cohen
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Le bruit des personnes présentes dans le café, leurs discussions incessantes et parfois leurs rires qui pouvaient lui briser les tympans, créait chez Dixie une sorte de colère mêlé à de l'angoisse. Au plus profond d'elle, elle n'avait qu'une seule envie était de s'enfouir au fond d'un trou et de n'entendre qu'un bruit sourd, un calme profond pour enfin se concentrer sur ses émotions et retrouver le calme. Mais tout ce monde, le stresse des personnes gérant leurs clients, elle le ressentait comme une trop forte empathie. - en effet la promesse est tenue. lâchait la rouquine, glissant la manche de son pull sous ses yeux jonchés de larmes. Oui, le temps s'emblait réellement s'écouler plus l'entement, plus durement et ça l'agaçait car elle avait sa boisson devant elle et lui n'avait rien. Du moins, il ne lui restait qu'un fond purement refroidi par tout ce temps à l'oublier, à penser au passé, aux fantômes du passé. Elle allait intervenir, lui dire qu'il était peut-être mieux qu'il aille dans un autre café car ici il semblait avoir été oublié, mais l'altruisme du jeune homme la surprenait encore, ne s'attendant absolument pas à ce qu'il continue d'être aussi gentil envers elle. Dixie attrapait entre ses doigts le plus simplement du monde le paquet de mouchoirs pour en extirper un de celui-ci, et pour le remercier comme il se devait, elle se levait afin de taper machinalement sur le comptoir. Un faux sourire aux lèvres, elle pointait d'un mouvement de tête son interlocuteur à la jeune femme face à elle qui semblait bien agacée. - ce serait bien qu'il ait sa commande avant que la nuit se pointe, vous pensez pas ? Oh et rajoutez un....pumpkin spice latte s'il vous plait, merci ! ce fut bref, court mais pas vraiment agréable comme conversation. La jeune femme se tournait vers lui, tenant son mouchoir entre ses mains qu'elle froissait machinalement. - je reviens. et en quelques secondes elle s'eclipsait dans les toilettes des femmes, découvrant dans le miroir son affreux reflet. Rien n'allait, autant de son visage rouge et bouffit, que sa coupe de cheveux pleine d'électricité static à cause du frottement avec sa capuche. A rien, elle ne ressemblait à rien. Et pourtant ce n'est pas comme si elle voulait plaire, mais elle faisait presque peur à voir. Dixie passait de l'eau sur son visage, essayait de se rafraichir autant que de chasser ses mauvaises ondes. Elle fit durant quelques secondes un exercice de respiration pour essayer retrouver un semblant de stabilité dans ses émotions. Après quoi, elle retournait enfin près du jeune homme où le monde ne semblait pas avoir bougé de place. Un long soupire s'échappait de ses lèvres, un peu boudeuse de ne toujours pas voir leur commande sur la table. La rouquine observait Edwin, se souvenant qu'elle avait oublié de le remercier de vive voix. - merci au fait..pour le mouchoir. fit-elle dans un murmure.

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Elle n’avait vraiment pas l’air dans le meilleur des états. Edwin ne savait pas ce qui se tramait mais se retenait bien de le lui demander. Ce serait d’autant plus déplacé et malvenu compte tenu de leur degré de connaissance actuel, qui à ce moment précis, résultait en de parfaits inconnus. La jeune femme se servit néanmoins auprès de son paquet de mouchoir, chose jugée nécessaire par le marin. Mais il resta quelque peu surpris de la voir se lever, lui intimant au passage qu’elle serait de retour bientôt. C’était prévu ça ? Edwin se sentit piégé. Qu’est ce qu’elle mijotait ? Il l’aperçut au comptoir échanger avec une serveuse tout en le désignant du bout du menton. Il se sentit mal lorsque les deux regards se posèrent sur lui. Il jeta un œil autour de lui, mais visiblement il était bien la cible de ces deux paires d’yeux insistantes. On allait lui demander de décamper sur le champ ? Une sale réputation commençait –encore- à se dresser autour de lui ? L’inquiétude qui le caractérisait si bien lorsqu’il était au cœur d’une discussion à laquelle il ne participait pas commença à enserrer sa gorge. La jeune femme aux cheveux cuivrés disparut dans les toilettes, et de l’autre côté du comptoir, les serveurs s’affairaient. Essayant de rester tout de même détendu d’apparence, Edwin conserva sa place assise tout en se tordant les pouces sous la table. Quelle idée. A croire que la présence de cette personne s'avérait ne lui apporter que des ennuis.

Une serveuse s’approcha alors, un plateau à la main surmonté de deux contenants. Il y avait bien la boisson qu’Edwin avait demandée, mais s’ajoutait également un autre café dont le marin n’avait jamais entendu parler. D’un geste exécuté sans doute une centaine de fois dans la journée, la serveuse déposa les boissons d’un air las sous le nez d’Edwin qui resta interdit. « Votre amie a commandé sur place, je suppose donc que ça vous arrange que votre commande passe sur place aussi. ». Elle ajouta à cela la note des consommations sur la table et resta plantée là, attendant le règlement. Edwin leva les yeux des boissons. Son amie, comme désignée de telle par la serveuse, avait apparemment décidé de ne pas réapparaître de sitôt. Confus, et sentant la serveuse s’impatienter, il sortit un billet de sa poche et régla ainsi en bonne et due forme le plateau apporté pour se débarrasser de la présence de la serveuse. Non pas qu’elle soit désagréable à ce point, mais elle n’arrangeait clairement pas le sentiment d’inquiétude qui rongeait Edwin depuis quelques minutes.

C’est à ce moment précis que la jeune femme refit surface au moment opportun. Elle le remercia pour les mouchoirs. Edwin se contenta de sourire, et préféra les laisser sur la table. Au cas où. Il ajouta sur le ton de la plaisanterie. « Au moins ça aura laissé le temps aux cafés d’arriver. ». Et de me retrouver comme un con. Ça, c’était autre chose. Mais il ne pouvait pas nier le soulagement qu’il éprouvait actuellement de voir que le sujet de conversation un peu plus tôt ne tournait pas autour de lui, mais bien autour de ces deux gobelets sous ses yeux. « C’est réglé. Ca refroidit vite ces machins. » Il précisa, au cas où la jeune femme vienne à poser la question. Il n’avait pas envie de s’expliquer. Il espérait néanmoins qu’elle ne pense pas qu’il tente de l’impressionner de manière aussi peu élaborée. « Bon. Au moins si vous revenez par ici, c’est que j’ai réussi à me débarrasser de l’image que vous me donnez, bonne nouvelle. » Ses yeux rieurs surmontant le gobelet qu’il était en train de siroter essayèrent d’apporter un peu de gaieté auprès de son interlocutrice. Quitte à rester un petit moment dans le café, autant essayer de se rendre utile.  

Dixie Cohen
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coffee's the way to the heart réglé. Dixie était faussement surprise d'apprendre que les cafés aient été réglés par celui qui lui tenait compagnie jusqu'à présent. Non pas qu'elle l'avait fait exprès, mais elle était tout à fait capable de se payer son café. Pour autant, elle lui adressait à son tour un léger hochement de tête en guise de remerciement, légèrement muette car elle n'avait que trop peu de choses à dire sur le moment. Les larmes cessant de l'accabler, elle pouvait se concentrer sur autre chose comme tenter de trouver un sujet de conversation, mais il en avait fait le premier pas en y ajoutant un léger ton de l'humour. - et quel image pensez-vous que j'ai de vous ? mh ? demandait-elle curieuse, prenant la tasse de café entre ses mains. - Non je ne pense pas que vous soyez un pervers taré qui observe les gens à travers des jumelles. ajouta la rouquine, esquissant un léger sourire. Elle savait qu'il allait sûrement être mal à l'aise face à sa remarque et dans cet humeur maussade qui pesait sur son esprit, elle avait bien besoin d'un peu de taquinerie. - mais au final ce que je pense de vous importe peu non ? Ce qui est important c'est ce que vous pensez de votre propre personne. Son regard bleu, parfois gris selon les éclairages, se posait sur son interlocuteur. Lors de la première rencontre, elle n'avait pas réellement bien vu son visage, du moins pas avec autant de nuances et clarté puisqu'ils étaient en pleine nuit. Là, le jour jouait en leur faveur car ils pouvaient bien se voir même si le visage de la rousse était bouffi par son état. Son menton posé le bord de sa tasse, elle avait ce regard intrigué, la tête penché sur le côté comme si elle était en train d'évaluer l'homme face à elle. Dixie ne savait pas quel âge il pouvait avoir, mais elle ne lui donnait pas plus que vingt-cinq ans et c'est là que sa curiosité augmentait encore, se disant qu'aucun des deux ne s'étaient présenté à l'autre. - vous savez ce que les gens de ce village pense de moi ? demandait la jeune femme, sans pour autant attendre une réelle réponse. - que je suis une gamine mal élevée, impétueuse, instable émotionnellement et probablement bonne à enfermer parce que trop agressive. son rire se fit entendre soudainement, jetant un rapide regard sur la foule agitée avant de revenir sur Edwin. - mais honnêtement, qu'est-ce j'en ai à foutre. Sa phrase, la dernière était lourde pleine de sens qui insinuait tout ce qu'elle tentait de lui expliquer car elle voyait en lui quelqu'un de très anxieux qui avait peur pour son image. Chose à laquelle elle n'a jamais eu besoin de prêter attention car elle ne regardait pas plus loin que son monde, au-delà du mur de protection qu'elle s'est bâti. - peu importe où vous habitez, ce que vous dites ou faites, vous serez jugé car c'est là l'essence de cette société merdique. le jugement. Alors je redemande, qu'est-ce que vous en avez à faire de ce que je pense de vous ? Dans ses paroles, les dernières, elle commençait à se demander si elle n'avait pas été un peu violente, sentant doucement monter l'angoisse. La jeune femme lâcha un petit soupire, affichant un air coupable. - désolé. je suis pas vraiment dans mon bon jour donc, ma compagnie est mauvaise. Vous vous appelez comment ?

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Edwin Cairns
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coffee's the way to the heart Ca, l’image qu’elle avait de lui, il la connaissait. Il ne fut clairement pas surpris de sa réponse. A vrai dire, il l’attendait. Il savait que sa réputation le précèderait tout ou tard et qu’il la trainerait derrière lui toute sa vie aux yeux de la jeune femme. Il savait également qu’il garderait ad vitam aeternam cette étiquette. Si elle le prenait bien, c’était le principal après tout. Du moment qu’il n’effrayait plus personne.

Le cœur gonflé de courage, Edwin alla pour répondre de manière joviale lorsque la conversation se… Ternit ? Le sujet de discussion devint d’un coup abrupt. Le malaise qui semblait avoir quitté le marin réapparut au coin de la table comme un invité non désiré. Il se sentit soudainement comme épié par les yeux bleutés de la jeune femme. Qu’est ce qu’elle cherchait à savoir ? Sonder son âme ? Sous le coup de la pression, il fuit son regard, et passa furtivement le revers de sa main à ses commissures de lèvres pour s’assurer de n’avoir aucune moustache de café à ces endroits. Espérant au fond de lui que cette torture se termine bientôt, la jeune femme reprit ses paroles. Sa tirade n’était pas encore terminée. Compliqué de ne pas nier tout ça à l’instant présent résonna en son for intérieur. En tous cas, elle n’y allait pas de main morte dans ses dires. Edwin sentit là une personne pleine de rancune vis-à-vis du monde l’entourant. Il n’avait absolument aucune idée de l’environnement dans lequel elle vivait, mais pour réagir de telle sorte, il fallait ne pas s’en sentir satisfait. Elle avait l’air d’avoir souffert quelque part de la vue des gens autour d’elle même si elle en prétendait le contraire. « Le problème n’est pas ce qu’on pense de moi, c’est la façon dont on me traite suite à ces aprioris » Aux yeux de tous il était le gars discret, stressé, dans son monde. Bon, ils n’avaient pas vraiment tort après tout. Mais ce n’était pas une raison pour le rouler dans du papier bulle et le traiter comme s’il était fait de sucre. Il avait ses démons certes, mais il restait tout de même une personne dotée d’un sens logique et de la parole.

L’atmosphère sembla se détendre un peu, la jeune femme avait lâché ses derniers mots. Un léger silence vint planer autour de la table avant d’être rompu par quelques excuses. Edwin afficha une mine conciliante. Il avait effectivement cru deviné que la vie aujourd’hui n’avait pas épargné son interlocutrice. Elle n’avait pas l’air bien méchante, juste un peu perdue. « Ca va. On a des jours comme ça. » J’éviterais toutefois de passer mes nerfs sur des inconnus. Il fit tourner son gobelet afin de dévoiler son identité à la jeune femme. A côté de son index sur le contenant se trouvait son prénom. « Edwin, voilà, c’est moi. » Il se sentit un peu ridicule. Il toussota, arborant un sourire peu convaincu de sa prestation. « Et vous alors ? Vu qu’on a l’air de souvent se tomber dessus par hasard. Que je sache à qui m’adresser pour la prochaine fois, jamais deux sans trois. ». Etait-ce une prédiction ? Même si la compagnie de cette personne se montrait pour le moins particulière, elle n’en restait pas si déplaisante que ça.


Dixie Cohen
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coffee's the way to the heart son regard se posait sur le garçon nommé Edwin qui semblait stressé et à nouveau mal à l’aise face à la discussion qui avait pris une tournure assez froide. Bizarrement ça l’amusait, reniflant une fois de plus et passant sa main sur ses joues, elle ne cachait pas ce petit sourire espiègle. Ce n’était pas méchant, loin de là, mais c’est comme si quelque chose si un genre de jeu de chat et la souris se créait entre eux. Dixie semblait être ce chat et ce pauvre Edwin, la petite souris innocente qui n’avait qu’une envie actuellement :: retrouver son petit trou pour s’y cacher. Sa réponse ne l’avait pas surprise, mais sa pensée se valait rassurante car elle n’allait pas traiter Edwin d’une mauvaise manière ou lancer des ragots dans toute la ville sur ce pauvre mec aux jumelles. Non, Dixie étant une fille discrète qui évitait de se faire remarquer - sauf quand elle actionnait son bouton ‘‘conneries’’ elle allait certainement garder pour elle ses aventures nocturnes, mais surtout, elle sentait que le jeune homme en face d’elle n’était pas des plus à l’aise en société, chose qu’elle comprenait parfaitement. Promis, juré, pas craché car c’est dégueu - je ne dirais rien à propos de vos penchants nocturnes ! le caractère de la jeune femme décontenançait plus d’une personne qui la croisait et quand bien même les jugements à son propos étaient souvent forts désagréables, elle ne changeait pas pour autant sa manière d’être car à côté, elle était loyale, franche et presque adorable quand elle ne voyait pas ses tantes pendant plus de trois jours - ce qui arrivait très rarement. acquiesçant les propos d’Edwin, elle déposait son regard sur le gobelet de celui-ci et se demandait bien quel genre de breuvage il buvait. Dixie pensait souvent que les goûts d’une personne était un tiers de la personnalité d’une personne et que les boissons en étaient le parfait reflet. Sans permission, elle échangea sa tasse contre le gobelet avec un petit sourire. Encore un jeu qu’elle mettait en route et sa façon à elle de perturber encore un peu plus le jeune homme. Je me demande bien ce que vous buvez ! Un café noir sans sucre ? Ou un café au lait ? Du thé ? demandait Dixie curieuse sans lâcher son regard du gobelet. Son espièglerie prenait place à la jeune fille morose d’il y a cinq minutes, comme si elle laissait la place à quelqu’un de plus joyeux évitant au moins de plomber le moral des autres. Dans un mouvement rapide, elle porta ses lèvres pour y boire une gorgée et y découvrir un café légèrement sucré. C’était discret, mais elle reconnaissait le goût du caramel et tournant son visage vers la carte, elle devinait très vite qu’il s’agissait d’un caramel macchiato. Une nouvelle fois, un sourire s’affichait sur son visage car la découverte de cette boisson n’étonnait absolument pas la rouquine. Ça vous correspond bien. Doux, mais avec un petit caractère dans le fond, en toute timidité. annonçait Dixie en désignant sa propre tasse face à lui. Allez-y, goûtez ! un rire résonnait soudainement autour d’eux, elle pouvait voir sur son visage qu’il était mal à l’aise face à la situation. Je n’ai pas de maladie, promis. Et je me brosse très bien les dents ! ajoutait la jeune femme en souriant grandement pour lui prouver l’exactitude de ses propos. Tenant toujours le gobelet entre ses mains, elle attrapait un stylo dans sa poche pour y noter son prénom et son numéro avant de le tourner face à lui. Dixie. Avec un D. une petite blague au lancée en référence aux bouquins qu’elle lisait parfois :: Anne with an E.

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Style de RP : troisième personne, 400/600 mots
Thèmes refusés : pegi 18
   
coffee's the way to the heart La jeune femme sembla se détendre, ce qui invita Edwin à faire de même. Il s’était toujours beaucoup calqué sur l’humeur des autres. Ah, les habitudes que l’on prend quand on est gamins et qui n’arrivent jamais vraiment à disparaître une fois adulte. Qui s’ancrent comme du plomb dans la peau, se logent dans la chair.
Une bonne chose était dite, leur rencontre improbable resterait un secret. Un peu de plus, il aurait pu devenir le type louche qui traîne dans le port à la tombée de la nuit. Mais même avec ça, Edwin s’en fichait. Tant pis si on ne l’approchait pas. Avec le temps, il avait appris à compter sur sa compagnie, la solitude. Enfin, quand celle ci ne devenait pas certains jours cette terrible amie que l’on souhaiterait bâillonner et enfermer au fond d’un coffre dont on jetterait la clé.

Sorti de ses songes par son interlocutrice qui s’agitait, il remarqua avec amusement que le contenant de son gobelet semblait l’attirer. Ni une ni deux, elle s’en empara et en avala une lampée. Edwin ouvrit de grands yeux. Il s’attendait à tout, sauf à ça. Qui irait se servir de cette façon chez un inconnu ? Quelqu’un de rustre, de malpoli, qui n’aurait pas peur de se faire sermonner. Et pourtant, ce quelqu’un, c’était ce petit bout de jeune femme aux cheveux de feu qui avaient l’air de refléter son tempérament actuel. Les bras du marin lui en tombèrent. Cette rencontre devenait de plus en plus cocasse, mais ce côté inattendu qu’elle avait la rendait d’autant plus intéressante. Malgré les sueurs froides qu’elle pouvait lui provoquer, Edwin ne pouvait pas le nier ; elle avait un côté attachante. Un peu effrayante, mais attachante. Puis, on le décrit alors par le biais de sa boisson à la manière d’un astrologue vis à vis d’une date de naissance. En toute timidité ? Elle n’avait pas tort. Petit caractère ? Il fallait gratter pour le voir, mais il était là. La douceur ? La mère d’Edwin avait toujours dit que s’il était un animal, il serait un papillon. Frêle lorsque le vent se met à souffler trop fort, empli de différentes nuances de couleur pour refléter l’imagination, et tout aussi doux que le battement de ses ailes. Merde, quelque part, elle l’avait cerné. Quelle étrange sensation que celle de se sentir aussi lisible par quelqu’un.

Très bien, elle voulait jouer, alors il allait se joindre à son jeu. Peu assuré mais désireux d’en avoir l’air, il se saisit du gobelet de la jeune femme et en but une gorgée. Surprenant, un thé. Il aurait parié sur quelque chose de plus excentrique. Pourtant, il devina l’arôme particulier d’un thé noir. « Mh. Aux premiers abords, c’est un peu corsé, presque amer. On retrouve quelque chose de plus doux après. Si on donne un peu de temps.» Il sourit légèrement. Avait-il raison dans son analogie de comptoir d’astrologue de thé ?

Pas le temps pour lui de dire ouf que la jeune femme, prénommée Dixie, s’était saisi de son gobelet et à la manière d’un café bien connu, y avait griffonné son prénom ainsi que son numéro de téléphone.  Qu’est ce que ça voulait dire ? Elle voulait garder contact ? Les mains d’Edwin devinrent moites à nouveau. Quel âge avait-il encore ? Un numéro de téléphone ? Les questions s’emballaient dans sa tête à la manière d’un cheval fou. Il resta silencieux, les yeux rivés sur le gobelet.  Ces derniers se levèrent quand Dixie quitta le café après avoir révélé son identité. Sans réfléchir, il attrapa le contenant, le vida dans le sien désormais vide et le plaça soigneusement dans son sac où se trouvaient quelques livres à rendre à la bibliothèque. Que d’émotions.  




@Dixie Cohen
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